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Troquer les pinceaux pour une plume

ARTS. Après de grandes déceptions professionnelles survenues il y a deux ans, Claude Martin, artiste peintre originaire de Lac-Saint-Charles, se tourne maintenant vers la composition. C’est d’ailleurs la plume derrière la chanson du 350e anniversaire de l’arrondissement de Charlesbourg.

En effet, il a temporairement délaissé les pinceaux et le chevalet afin de se consacrer à une autre passion qui l’habitait depuis longtemps. Le concours, lancé en automne dernier afin de trouver un hymne à Charlesbourg, a interpellé le résident de Stoneham qui n’en était pas à sa première œuvre sur le sujet.

«Il y a quelque temps, j’ai réalisé la fresque murale à la Fudgerie du Trait-Carré. À ce moment, j’avais réalisé de multiples recherches sur l’histoire des Filles du Roy. Donc, quand mon amie m’a informé du concours, j’ai accepté immédiatement et je me suis mis au boulot», raconte-t-il.

Il ajoute que la chanson s’est écrite d’elle-même et qu’elle signifie beaucoup pour lui: «C’est spécial comme chanson parce que Mélissa Bédard, qui interprète la pièce, est en quelque sorte une Fille du Roy. Disons que la chanson prend tout son sens quand c’est elle qui la chante.»

Outre cette composition, Claude Martin travaille sur un projet d’album. Il ne souhaite pas en faire un album commercial, c’est plutôt personnel comme démarche. Il trouve dans la musique un bon complément à l’art visuel.

«Comme la vente de disque n’est plus ce qu’elle était, je mets mes vidéos en ligne. Cela me permet de faire la promotion de mes œuvres peintes, qui en ce moment n’ont pas trouvé pignon sur rue», confie l’artiste multidisciplinaire.

L’art mural toujours dans ses projets

Bien que depuis deux ans la musique occupe une grande place dans sa carrière, Claude Martin continue de promouvoir activement l’art mural. Il déplore toutefois que la Ville de Québec ne consacre plus d’énergie et d’argent dans cet art.

Il est toutefois enchanté par l’équipe «MURIRS» qui l’a repêché dernièrement. Ce regroupement de peintres muralistes à Sherbrooke est reconnu mondialement. Le phénomène est tel que National Geographic s’y est intéressé.

«Le groupe réalise des beaux projets et c’est encourageant de voir qu’il y a un avenir. Sherbrooke, c’est l’endroit avec le plus grand nombre de fresques en Amérique du Nord, ce n’est pas rien», indique le résident de Stoneham.

Grâce à ses nombreuses œuvres surréalistes et réalistes, Claude Martin a réussi à se faire remarquer par la Chine, qui inaugurera sous peu une immense galerie extérieure permanente. Il a donc été invité à créer une œuvre sous le thème «The Miracle of Life» afin que celle-ci fasse part des 50 œuvres exposées. De là est née «L’éveil du divin», une murale représentant un jeune garçon qui écoute la mer dans un coquillage.

Par la suite, Claude Martin pourra exposer des œuvres en Chine pendant trois ans, et ce, gratuitement. Une carrière internationale qui débute pour l’artiste originaire de Lac-Saint-Charles.

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