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La vie insulaire en documentaire

PRODUCTION. Après un premier documentaire faisant état de la relation entre le village de Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans et le fleuve, le Parc maritime a réalisé une deuxième production, Mémoires de Saint-Laurent 2, où il est question de la vie de village.

Le premier documentaire du Parc maritime s’était penché essentiellement sur la façon dont le fleuve avait influencé la vie des gens, surtout par rapport à leur travail. «On y parlait beaucoup des chantiers maritimes et de navigation», rapporte la directrice générale du Parc, Karine Vachon-Soulard. Ce deuxième film, d’une quarantaine de minutes, se penche plutôt sur la vie à l’intérieur du village.

Lors du tournage du premier film, l’équipe de réalisation s’est rendu compte qu’ils avaient assez de matériel pour une deuxième production. «Il suffisait de boucher les trous avec les éléments qui nous manquaient», raconte la directrice. Pour ce deuxième film, l’équipe a décidé de suivre le Chemin royal pour reprendre l’idée de la route maritime.

Vivre sur une île

Concentré sur la vie des aïeux de Saint-Laurent, le documentaire fait beaucoup état de l’isolement ressenti par les gens de l’île, en particulier par les années passées. «Il ne faut pas oublier qu’avant la construction du pont en 1935, on devait prendre la chaloupe pour aller à Québec, rappelle Karine Vachon-Soulard. L’hiver, le contact était très difficile, même entre les villages de l’Île d’Orléans.»

Plusieurs autres aspects de la vie à l’île sont abordés dans ce deuxième documentaire, comme la guerre, l’école, les loisirs et même les relations entre filles et garçons. «On m’a dit que le terrain de tennis était autrefois un endroit propice aux rencontres», confie la directrice du Parc maritime. Plusieurs anecdotes parsèment la production, comme le fait que le bas de la paroisse a eu l’électricité avant le haut, et que les jeunes pouvaient passer des heures à se baigner au fleuve. «C’est le portrait d’une époque bien précise», conclut-elle.

Bien que plusieurs livres ont déjà abordé le sujet, ce deuxième film permet de préserver le patrimoine immatériel des personnes âgées résidant à l’île depuis parfois plusieurs générations. «On s’éloigne un peu de la mission première du Parc maritime qui est de mettre en valeur la vie maritime à l’Île d’Orléans, admet Karine Vachon-Soulard. On répond néanmoins à un autre besoin: augmenter le sentiment d’appartenance à Saint-Laurent et créer des liens affectifs avec les citoyens.»

Une représentation aura lieu ce vendredi 13 novembre à la salle multifonctionnelle de Saint-Laurent au 1330, chemin Royal à 19h. Café et biscuits seront servis gratuitement après le visionnement du documentaire. L’entrée est gratuite et le DVD est disponible au coût de 10$.

Québec Hebdo

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