Soutenez

François Lauzier: la fascination pour la nature transposée en sculptures

SCULPTURE. Inspiré par la richesse et la complexité des formes que l’on retrouve dans la nature, le sculpteur François Lauzier a décidé de transposer cette fascination sur ses œuvres, qui peut être admirée chez Ni Vu Ni Cornu atelier et galerie, à Sainte-Anne-de-Beaupré, jusqu’au 30 novembre.

M. Lauzier a, pendant plusieurs années, fait de la sculpture figurative. «J’ai vu à un moment un documentaire sur les êtres vivants qui habitaient dans le fond de l’océan et ça m’a tellement fasciné que je me suis dit que c’est ce que je voulais faire, explique-t-il. Je me suis dit pourquoi me restreindre à ne faire que des visages et des choses rigides alors que je peux explorer des formes plus libres et jouer avec la matière.»

L’artiste apprécie particulièrement les formes qu’il est possible de distinguer lorsqu’on observe de la matière microscopique. «Même si c’est microscopique, il y a une géométrie à la base, mais en même temps, ce n’est jamais parfait. C’est ça qui est le plus plaisant. La vie a quelque chose d’imparfait. Le mélange entre les deux, j’aime ça», indique l’homme originaire de Joliette qui ajoute à la blague qu’il est tout à fait normal.

Création

Même s’il produit à l’occasion des fresques, M. Lauzier fait davantage de sculptures de plus petites tailles. «J’aime pouvoir faire des choses pas très grosses, pour bien contrôler l’objet et faire quelque chose qui ressemble à un bijou finalement», mentionne-t-il. Ayant une formation en joaillerie et en taille de pierre, il intègre différents éléments minéraux à ses œuvres en bois.

Pendant le processus de création. M. Lauzier fait d’abord une sculpture en argile pour ensuite agrandir son modèle et s’attaquer au bois. «À chaque nouvelle sculpture, j’essaie d’inclure un défi technique de plus, par exemple faire quelque chose de plus aéré ou avec plus de finesse», soutient-il.

Pour ce qui est des murales, il fait d’abord un dessin qu’il déforme par la suite à l’aide du logiciel Photoshop.

Travail

Le sculpteur met entre 50 et 60 heures pour une création. «Je suis très soucieux dans mon travail. Je veux que les objets soient biens finis, que le bois soit mis en valeur et que la matière soit bien travaillée.» 25 œuvres sont exposées chez Ni Vu Ni Cornu atelier et galerie.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.