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Un retour aux sources pour l’auteure Catherine Girard-Audet

LITTÉRATURE JEUNESSE. Jusqu’au 17 avril, les amateurs de lecture ont rendez-vous au Centre des congrès de Québec pour le Salon international du livre. Pour l’auteure jeunesse Catherine Girard-Audet, il s’agira d’un retour aux sources.

C’est à titre d’invitée d’honneur que l’auteure de La Vie compliquée de Léa Olivier participera à l’édition 2016 du Salon du livre, après un an d’absence. Pour la native de L’Ancienne-Lorette résidant maintenant à Montréal, il s’agit aussi d’une occasion de revenir dans sa région natale. «L’année passée, j’ai eu une petite fille alors je n’ai pas pu venir à Québec pour le Salon. Quand ils m’ont demandé d’être invitée d’honneur, je me suis pincée! Je reviens avec un très grand honneur», explique Catherine.

Même si les occasions de revenir à L’Ancienne-Lorette se font rares pour l’auteure, elle revient dès qu’elle le peut. «Je ne peux pas y aller souvent parce que ma fille déteste les voyages en auto. Je ne reviens pas seulement pour la Salon, mais aussi parfois pour des séances de signatures et voir des membres de ma famille. Chaque fois que j’ai la chance, je vais au Resto Richard pour manger une poutine.»

«Léa Olivier, c’est moi!»

Les aventures que vit l’adolescente dans les divers tomes, Catherine les a vécues elle aussi. «C’est certain que c’est romancé, mais la trame de base d’une jeune fille qui quitte son patelin pour aller vivre à Montréal est basée sur ce que j’ai vécu.»

Au début de l’histoire, Léa quitte vers Montréal puisque son père doit changer d’emploi. Elle laisse derrière elle, meilleure amie et amoureux. «Par les courriels, le clavardage et plus tard les messages textes, Léa va continuer de parler avec sa meilleure amie. Cet aspect raconte le moment où j’ai pu garder le contact avec une amie qui a déménagé en Suisse. Au niveau de la personnalité, Léa me ressemble aussi énormément», raconte la native de L’Ancienne-Lorette.

Un personnage auquel les jeunes s’identifient

Catherine Girard-Audet ne s’en cache pas, elle a très hâte de venir à Québec pour rencontrer ses lectrices qui se voient beaucoup dans le personnage de Léa Olivier. «En général, la réaction que j’ai quand une lectrice me rencontre, c’est « Oh mon dieu, Léa Olivier est comme moi ». J’ai créé un personnage très réaliste qui a des problèmes typiques d’adolescentes. De leur côté comme du mien, ça nous confirme qu’on a vécu ou que l’on vit toujours une adolescence normale.»

Lors de telles rencontres, les jeunes lectrices ne s’identifient pas qu’à l’héroïne, mais aussi à plusieurs autres personnages de son entourage. «Bien évidemment, les filles s’identifient beaucoup à Léa, mais parfois, certaines se voient plus en sa meilleure amie, Marilou.

L’auteure tient aussi à les rassurer, la série n’est pas du tout terminée. «Le tome 9 sortira en novembre prochain. Je travaille aussi sur des hors-série qui racontent des bouts de la vie des autres personnages.»

Catherine Girard-Audet sera de passage au Salon international du livre jeudi et vendredi. Durant ces deux jours, elle participera entre autres à des séances de signatures et à des rencontres d’auteurs.

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