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Dans l’univers de la femme-orchestre «L’Octopus»

MUSIQUE. Femme-orchestre incorporant notamment la basse, les percussions et la voix, Claudia Gagné, alias «L’Octopus», a récemment lancé son premier album complet intitulé comme elle, L’Octopus. Ce projet musical se veut une porte d’entrée dans l’univers de la musicienne.

De son propre avis, Claudia a un style qui lui ressemble beaucoup. «Comme femme-orchestre, je joue de la basse acoustique. Il y a aussi beaucoup de percussions, puisque je tape sur mon instrument et que j’ai des percussions attachées aux pieds. En plus de ça, je chante», explique-t-elle. Ses paroles, elles sont en français. «C’est très important pour moi, on a tellement une belle langue.»

Sur scène, plusieurs formules sont possibles pour celle dont le nom de scène vient tout bêtement d’un documentaire sur les pieuvres qu’elle a vu à la télé. «Le guitariste Hugo LeMalt s’est d’abord joint comme complément à mon projet, puis Daniel Hains-Côté est venu ajouter un peu plus de percussion à mon côté femme-orchestre. Je peux autant jouer seule, qu’avec l’un d’entre eux et même les deux.»

Si Claudia avait à décrire son style en une phrase à un inconnu dans la rue, elle dirait: «Je fais de la musique folk percussive qui veut faire du bien aux oreilles et à l’âme.»

Le thème qui revient le plus souvent dans son tout récent album est le mal de la société. «Ça revient souvent parce que je trouve que de nos jours, il y a une perte des valeurs importantes. J’oppose souvent le triste à des belles choses, parce qu’il y en aussi des très belles. Je dirais que mes chansons sont comme une toile impressionniste. Elles ne disent rien franchement. J’aime mieux que les gens les écoutent et qu’ils donnent leur propre sens à ce qu’ils entendent.»

Un début de carrière prometteur

Née à Jonquière, Claudia déménage à L’Ancienne-Lorette à l’âge de six ans. C’est dans cette ville que naîtra son aventure musicale. «Avec mes amis, on aimait beaucoup jouer de la musique. Un peu plus tard, on a commencé à aller voir des spectacles et lorsque j’allais à la Polyvalente de L’Ancienne-Lorette, j’étais dans le stage band. Le parcours s’est poursuivi en musique classique au cégep, puis en jazz à l’Université Laval», explique celle pour qui son frère bassiste a aussi eu une très grande influence.

Après un premier contrat avec Jonathan Roy, le fils de l’ancien gardien de but Patrick Roy, Claudia Gagné poursuit dans le monde de la musique «à la pige», comme elle le dit elle-même. Durant son baccalauréat, les opportunités se diversifient, notamment avec le groupe de reprises «Cover Girls» et «Mauvais Sort». Avec ce dernier groupe, elle fera une tournée qui ira jusque dans l’Ouest canadien et même aux États-Unis.

C’est durant cette même époque qu’elle créera ce qui deviendra son grand projet, L’Octopus. «À l’Université Laval, il y a le profil entrepreneurial. En gros, des crédits vont à la réalisation d’un projet. Pour moi, ça a été «L’Octopus». C’est à ce moment-là que je me suis mise à composer un peu plus», raconte la musicienne de 27 ans.

C’est à la suite de son album EP, en mai 2014, que tout devient un peu plus officiel. «C’est devenu vraiment clair à ce moment-là. Je vous présente L’Octopus. Regardez, c’est parti.» Après ça, plusieurs festivals se sont suivis pour Claudia, dont le Festival d’Été de Québec en 2014.

L’Octopus sera très active dans les prochains mois. La séquence débutera le 23 avril, alors qu’elle performera au Pantoum. Pour plus d’informations, visitez la page Facebook «L’Octopus

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