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Le pavot bleu, deuxième roman d’Huguette Poitras

Après L’olivier de Limoilou, Huguette Poitras signe son second roman, Le pavot bleu dans lequel on retrouve les personnages de son premier ouvrage. Et même s’il reprend le cours de la vie des trois Marie, le second ne représente toutefois pas une suite. Pas vraiment.

Le corps sans vie d’Aude Laviolette, transformé en canevas d’un tableau célèbre, est retrouvé dans un champ de lavande en Provence. Une affaire pour les trois Maries, détectives privées de l’agence MC. Voilà la trame de fond du nouveau roman d’Huguette Poitras.

L’auteure, professeure de français au Cégep de Sainte-Foy, quitte Limoilou pour s’envoler cette fois vers d’autres horizons et visite, avec Le pavot bleu, New York, la Provence et la Nouvelle-Zélande. «L’olivier de Limoilou, c’est la genèse des trois Marie. Une ode à Limoilou qui est mon quartier d’origine, mon petit patelin. Dans Le pavot bleu toutefois, on voyage beaucoup.»

C’est que si le précédent ouvrage d’Huguette Poitras se déroulait dans la jeunesse des trois sœurs toutes nommées Marie – deux jumelles séparées à la naissance et une demi-sœur née en France, toutes nommées Marie par un heureux hasard par leurs parents adoptifs respectifs – le nouveau récit de leurs aventures se passe dans le temps présent. Les trois Marie sont devenues détectives privées et traquent les criminels de par le monde.

«Plus qu’un polar, c’est un roman urbain. Décrire les motivations des gens, les interactions qu’ils ont les uns avec les autres, se retrouver face au meurtre, un événement qui peut arriver à toutes sortes de gens ordinaires; c’est ces aspects qui m’intéressent davantage. Le roman policier, c’est une certaine continuation de la tragédie grecque», assure l’auteure.

Transportée par les personnages

Le pavot bleu, c’est aussi le début d’une saga. «Ça va être une série avec les trois soeurs Marie, leurs démêlés familiaux, leurs enquêtes comme détectives. Le troisième roman est beaucoup plus dans ma tête, pas encore sur papier», promet Mme Poitras.

Toutefois, impossible d’en savoir plus pour le moment. Il faut dire que l’auteure elle-même se laisse porter par ses personnages. «Je trace les grandes lignes et les personnages avancent. Par exemple, il y a quelques meurtres dans Le pavot bleu et pendant longtemps, je ne savais même pas qui les avait commis. Je laisse aller les personnages, ça leur permet de prendre plus de dimension, plus de caractère.»

Et puis il y a les arts, l’architecture et la musique. L’auteure leur laisse beaucoup de place dans ses livres, en premier lieu pour assurer une part de leur démocratisation. «Le rôle des arts, leur diffusion m’interpellent beaucoup. Mon livre s’adresse au grand public et j’y aborde les arts de façon à être comprise de tous parce que je pense que ça devrait appartenir à tout le monde.»

Après sa sortie au Québec, Le pavot bleu pourrait bien avoir une seconde vie en France. En effet, parce qu’une bonne partie du roman se déroule en Provence, un éditeur français a accepté de proposer quelques exemplaires de l’ouvrage, en plus d’en envoyer deux copies à des journalistes du sud de la France, «une grande chance», considère l’auteure.

L’Appel, membre du groupe Québec Hebdo

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