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Arts et spectacles : Rétrospective 2009

Avril Liana Bureau excelle à Secondaire en spectacle

Accompagnée de Florence St-Cyr et de Christine Gervais, la Silleroise Liana Bureau remporte trois prix à la finale régionale de Secondaire en spectacle, grâce au numéro Ballerine. La représentante du Séminaire des Pères Maristes reçoit aussi la palme dans la catégorie Auteur-compositeur-interprète et le titre pour la qualité du français. En interprétation, Élodie Petitclerc, Maxime Moisan, Frédéric Stankunas, Dominique Côté, Jennifer Drolet et Audrey D.-Laroche ramènent les grands honneurs à la polyvalente de L’Ancienne-Lorette (PAL). Le groupe remporte ainsi son pari de séduire les jurés avec la chanson Réverbère d’Ariane Moffat. Au chapitre de la danse et de l’expression corporelle, Mariska Dasciné, Émilie Couillard-Chénard, Émilie Labbé, Stéphanie Dupont, Véronique Rouleau, Catherine O’Neil, Béatrice-Lara Bilodeau, Gabry-Elle Gagné, Jézabel Pouliot, Maude Prévost-Lamontagne, Claudia Catin, Émilie Gosselin-Morin, Alexandra L-Paquet, Shanny Dion et Laurianne Déry, toutes du Collège de Champigny, voient leurs efforts être récompensés en terminant en tête à la suite de leur chorégraphie intitulée Destinées de guerre. La polyvalente de L’Ancienne-Lorette obtient par ailleurs le prix de l’harmonie technique pour l’excellence de la présentation d’une finale locale.

Mai Standing Waltz lance un premier album

Le jeune groupe de Québec Standing Waltz lance son premier disque Non-Sens, un essai énergique et d’une facture impressionnante qui arrive dans les magasins trois ans après la sortie de leur maxi, Plastic Spoons and Breeding Butterflies, chaudement accueilli par les critiques. Pourtant, les membres de Standing Waltz n’ont rien de vieux routiers expérimentés. Âgés de seulement 15 et 16 ans, ils lancent ainsi un album qui n’a rien à envier au son des groupes des grandes étiquettes. «On est vraiment reconnu pour retravailler nos chansons souvent», souligne Maxime, le bassiste et seul représentant masculin du groupe. «Il y a des tounes qui ont eu cinq refrains différents», de renchérir Camille, la voix principale, qui se charge aussi de la guitare. Le travail du réalisateur, Jean-Pierre Mercier, se sent bien, avec des ambiances amenées avec précision et des séquences présentes, sans toutefois altérer la présence des musiciens. Et des claviers dominants qui rappellent la pop britannique.

Espoirs de relance à la Maison Blanchette

Après des moments difficiles pour le Centre d’art Maison Blanchette qui ont touché la population carougeoise, le président du conseil d’administration de la place, Mathieu Forget, annonce que des partenaires financiers ont décidé d’appuyer le plan de relance proposé par le conseil d’administration de la Maison. «Après un séjour en mers houleuses, la Maison Blanchette s’accostera quelque temps afin de préparer sa relance. Le conseil d’administration a le vent dans les voiles pour travailler en équipe avec ses différents partenaires, la nouvelle directrice générale Mélanie Jacob, ainsi qu’avec son équipe d’artistes et de professeurs», indique M. Forget.

Juillet Lauréats du Coup de pouce à la relève artistique

Trois jeunes artistes de la relève mettent la main sur un prix en rapport au concours Coup de pouce à la relève artistique, tenu lors de la dernière édition du Festival Découvr’Arts de Cap-Rouge. Le comité jeunesse de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge a mis sur pied le concours en 2008. L’idée consiste à offrir la possibilité aux jeunes de 18 à 35 ans d’exposer leurs œuvres et de se faire connaître. Sous le chapiteau des artistes de la relève, les participants peuvent montrer leur savoir-faire créatif à une dizaine de milliers de visiteurs en trois jours. Cette année, environ 1200 personnes ont voté pour le prix du public, soit une bourse de 200$ décernée pour l’occasion à Marie Walsh. Lauréate du prix du comité jeunesse de la Caisse, Marie-Pier Ratelle a pour sa part reçu un chèque de 300$. Jean-Gabriel Roy a de son côté empoché le prix de participation d’une valeur de 100$.

Octobre 50 ans de théâtre à la Villa Bagatelle

Québec a vu défiler bon nombre de productions théâtrales et de comédiens au cours des 50 dernières années. Artistes reconnus sur les planches, les commissaires Nancy Bernier et Bernard White relatent le dernier demi-siècle d’activités dans la capitale en cinq décennies à la Villa Bagatelle de Sillery. L’exposition Didascalies, 50 ans de théâtre à Québec se déroule en collaboration avec l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery, après entente avec le ministère de la Culture. «Ce sont les 50 dernières années, mais ce sont les plus importantes puisque le Conservatoire a aussi 50 ans, explique Nancy Bernier. Il y avait du théâtre à Québec avant, mais c’est vraiment cette période qui a confirmé Québec comme ville de théâtre.»

Décembre Le Théâtre La Fenière loin de s’essouffler

Venant de se sortir la tête hors de l’eau, Le Théâtre La Fenière peut se targuer d’être en bonne forme financière. «Le théâtre a perdu beaucoup de son « sang ». (…) Nous avons eu récemment un surplus aux livres pour la première fois en cinq ans. Avec notre nouveau modèle d’affaires et la collaboration d’une compagnie de pub sur le web (Pariscom), ça va bien», admet Carol Cassistat, directeur artistique du Théâtre La Fenière. Cette bonne posture financière permet notamment de ramener à trois pièces sa programmation estivale 2010 (au lieu de deux lors de la saison précédente).

Claude Binet livre ses chroniques des années 1960

L’homme de théâtre Claude Binet lance à compte d’auteur son premier recueil de chroniques intitulé La danse des Pélicans. Il retourne dans les années 1960, du temps des études classiques au Séminaire. L’oeuvre oscille entre les faits historiques et les événements fictifs. L’auteur s’est efforcé de rapporter les faits et gestes dans une succession plausible. «Rien n’est tout à fait vrai ni tout à fait faux», s’amuse à dire Le Carougeois. Dans ses chroniques au ton ironique, le metteur en scène compare les adolescents à des pélicans. «Ces oiseaux ont un bec crochu fait exprès pour taper sur les gens. En période prénuptiale, ils ont des boutons», décrit-il.

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