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Mélodie Spear: un prénom prédestiné pour la musique

MUSIQUE. Semi-finaliste au prestigieux Festival international de la chanson de Granby (FICG), Mélodie Spear retient d’importants enseignements de son expérience estivale. Sa participation à ce concours d’envergure a renforcé sa conviction dans son choix de carrière et, surtout, sa capacité à y faire son bout de chemin.

Sa progression jusqu’en demi-finale au Festival de la chanson de Granby a conforté Mélodie Spear dans son potentiel de carrière.

(Photo gracieuseté – FICG, Bertrand Duhamel)

La jeune chanteuse de Sainte-Foy estime avoir vécu une expérience des plus enrichissantes sur le plan personnel. En effet, c’est tout un parcours qu’elle a réalisé en peu de temps. Après des victoires à Secondaire en Spectacle, en 2015, puis à Cegep en Spectacle, en 2016, elle s’est retrouvée, à seulement 19 ans, parmi les auteurs-compositeurs-interprètes les plus prometteurs de la francophonie.

Mélodie Spear se passionne pour le rock littéraire, afin de passer son message.

(Photo gracieuseté – FICG, Bertrand Duhamel)

«Honnêtement, je ne m’attendais pas à l’emporter à Granby, confie-t-elle humblement. Mais, le fait de me rendre en demi-finale, ça m’a ouvert les yeux sur mon talent et sur mes capacités. Avant, je cherchais ma place dans cette vaste industrie, alors que désormais je suis convaincue qu’il est possible de vivre de ma musique.»

L’héritière de deux parents musiciens n’aura pas été baptisée Mélodie en vain. La voilà gonflée à bloc pour poursuivre l’aventure. Formée au piano à un tout jeune âge, celle qui s’est mise à la guitare au début de l’adolescence a senti qu’elle était à sa place parmi les talents créateurs en compétition au FICG. L’avenir s’annonce chargé de promesses et les idées se bousculent dans sa tête.

Détermination

Toutefois, il n’est pas question de compromis ni de détours pour arriver à ses fins. Mélodie Spear sait où elle s’en va et entend prendre les moyens pour y arriver. La passionnée de rock énergique accorde néanmoins une grande importance aux textes. «Ça me vient de mes parents, dit-elle, qui appréciaient autant la musique élaborée et que l’oralité des mots. J’ai baigné dans le classique pimenté de Pink Floyd et d’Harmonium, ainsi que de chansonniers comme Félix et Cohen.»

La fougue de Mélodie Spear se transpose dans les jeans troués et la veste patchée qu’elle arbore fièrement.

(Photo gracieuseté – FICG, Bertrand Duhamel)

Son intérêt premier se porte vers le rock littéraire. La jeune auteure-compositrice-interprète aime bien «jamer» sur scène, mais tout en enrobant les notes de paroles évocatrices et sensées. Elle dit oui au rythme, à condition qu’il serve à exprimer un message. En ce sens, celle que sa mère décrit comme «le portrait de cette révolte qui sommeille en chacun de nous et dont les fiévreuses idées s’enflamment au touché d’une guitare» compte bien rester fidèle à elle-même.

Ayant déjà une quarantaine de compositions à son répertoire, Mélodie veut profiter de la récente montée d’adrénaline pour se mettre rapidement en évidence. Avec son groupe Mel Orage, elle a des projets de démos, de vidéos et de spectacles. Elle compte bien mettre en pratique l’encadrement et les formations suivies à Granby, pour préserver son âme créatrice dans la jungle musicale contemporaine.

À propos du FICG

Il s’agit du plus important concours de chanson francophone en Amérique du Nord. Bien avant Star Académie et La Voix, depuis 48 ans le FICG a révélé des artistes comme: Luc de Larochellière, Luce Dufault, Lynda Lemay, Marie-Jo Thério, Isabelle Boulay, Pierre Lapointe, Patrice Michaud, Lisa LeBlanc, Alex Nevsky, Karim Ouellet et autres.

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