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Lise Paré s’offre à 61 ans un périple de trois mois en Asie

Armée de son sac à dos et d’une bonne dose de courage, Lise Paré a entrepris à 61 ans un périple de trois mois en Asie, au cœur du Cambodge et du Vietnam. Son leitmotiv: capter la lumière inspirante des pagodes et l’expression des habitants rencontrés au passage.

«Ce voyage a été le plus loin et le plus long de ma vie, mais j’ai enfin réalisé un rêve. Quand je suis débarquée à l’aéroport de Hong Kong, j’ai constaté l’ampleur du voyage, mais heureusement, je me suis rendu compte que j’étais en bonne forme psychologique et physique», exprime la photographe autodidacte originaire de Québec, exerçant son art depuis 30 ans.

L’ex-résidente de Saint-Augustin-de-Desmaures partage jusqu’au 2 décembre ses meilleurs souvenirs dans une première exposition solo à la bibliothèque Alain-Grandbois, regroupant une trentaine de photos d’Asie et une vingtaine du Québec.

«J’ai participé à des concours et des expositions, mais c’était toujours des collectifs. Le comité de sélection a choisi de présenter mes œuvres en octobre 2011», a précisé celle qui habite maintenant la rive-sud de Québec.

Temples

Partie en mai et revenue en août 2010, Lise Paré a vécu la saison de la mousson, mais elle a eu à subir aussi de grandes chaleurs. «Il y a eu un jour où nous avons traversé en pirogue, pendant une heure, la rive d’un lac. Il a fait très chaud et il n’y avait pas de vent. C’était intolérable. Heureusement que j’avais un éventail, car sinon, je me serais évanouie», raconte-t-elle.

Séduite par les temples et l’atmosphère qui s’en dégage, la photographe originaire de Québec a parcouru plus de neuf heures de route avant de se rendre au temple Angkor Vat au Cambdoge, regroupant plus de 300 temples.

«Ça a été construit par les Khmers il y a fort longtemps. C’est tout simplement majestueux. J’ai visité les trois principaux temples: Angkor, Le Bayon et Ta Phrom. Dans ce coin-là, il y a des arbres immenses dont les racines envahissent le toit des temples. J’ai eu droit à des rencontres inusitées, comme une petite Cambodgienne qui a fait de son terrain de jeux sous la racine d’un impressionnant arbre, toujours vivant», relate Mme Paré.

Fière de réaliser sa première exposition photographique, Lise Paré n’a pas manqué de souligner au passage la contribution de Marc Hardy comme formateur – maintenant décédé depuis deux ans. «M. Hardy m’a enseigné les bases universelles. Le plus important, c’est la stabilité et la lumière, et la personne qui est derrière la caméra», a-t-elle résumé.

Groupe Québec Hebdo.

L’exposition «Ode à la beauté du monde» de Lise Paré est présentée jusqu’au 2 décembre, à la salle La Chrysalide de la bibliothèque Alain-Grandbois, située au 160, rue Jean-Juneau, à Saint-Augustin-de-Desmaures.

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