Dans l’intimité d’une auteure de Sillery

(Par Prisca Benoit) LITTÉRATURE. Un nouveau projet plus intime et accessible: voilà ce qu’a voulu présenter l’artiste Jacqueline Morel Morency dans son dernier ouvrage Parcelles de vie où les poèmes en prose de l’auteure se mélangent à des croquis réalisés au cours des dernières années.

Jacqueline Morel Morency côtoie l’art depuis sa tendre enfance. Native de Sainte-Anne-de-Beaupré où ses parents étaient les propriétaires d’un musée de cire, elle a développé très jeune son goût pour l’art. Artiste peintre et professeure, elle s’est lancé l’an passé à titre d’auteure avec son premier ouvrage Les Morel dans l’histoire de la Côte-de-Beaupré.

La résidente de Sillery voulait que son nouveau livre Parcelles de vie soit plus personnel, plus à son image. «Le premier livre, je l’ai fait pour mon père, pour la famille, explique-t-elle. Celui-ci, je l’ai fait pour moi». Pour refléter le côté plus intime du livre, elle a décidé de mettre un autoportrait de style abstrait en couverture. «C’est différent, croit-elle. Ça nous amène à réfléchir.»

L’ouvrage devait être au départ seulement constitué des pensées de l’auteure de Sillery. Lorsque par hasard elle a jumelé un croquis à un poème, elle y a vu une opportunité à saisir. «Ce sont des croquis qui n’étaient pas faits pour être publiés, raconte-t-elle. Ce sont des croquis naïfs, faits à la hâte.» Elle s’est prêté au jeu de joindre chaque poème à une nouvelle esquisse suite à la première association.

Jacqueline Morel Morency considère son nouveau livre comme une œuvre simple, à la portée de chacun. «Quand j’ai décidé d’y mettre des croquis, je voulais revenir à ma philosophie de base qui est « L’art pour tous », explique-t-elle. On n’a pas besoin d’être un mordu de poésie pour comprendre.» Elle réussit avec cette ligne de pensée à donner une nouvelle vie à chaque dessin.

Il est possible de se procurer le livre Parcelles de vie à la société d’Histoire de Sillery.