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Jeando conçoit mal de chanter autrement qu’en français

MUSIQUE. Alors que l’espoir de percer sur la scène musicale internationale amène plusieurs groupes et musiciens de la relève québécoise à opter pour la langue anglaise, certains jeunes talents résistent à cette tentation. Jeando se proclame le dernier dans cette liste de résistants, qui préfèrent exprimer leurs sentiments en français.

Originaire de Saint-Augustin, le résident du quartier Limoilou à Québec considère avoir le devoir de promouvoir la beauté et la particularité de sa langue maternelle dans ses chansons aux accents folk. Jean-Dominique Hamel-Ratté s’y est consacré dans son premier EP Tuxedo. À travers cinq titres, on y constate des influences de Louis-Jean Cormier, Daniel Bélanger et des Cowboys Fringants.

«C’est super important à mes yeux de chanter en français. On n’a pas à se cacher. Il faut assumer notre identité, même si on vise le marché de l’exportation. Sans complexe et bien travaillé, la langue française sonne aussi bien que la langue anglaise», évoque celui qui confesse du même souffle avoir parfois recours à quelques mots anglais pour la sonorité des refrains, mais promet de se «corriger».

Support et mentors

Fort de l’expérience acquise depuis le début de son cheminement musical entrepris au Centre Jacques-Cartier, il y a trois ans, l’auteur-compositeur-interprète Jeando propose

des chansons francophones romantiques et sensibles aux accents métissés. Il y a bénéficié de l’encadrement de ses premiers mentors : Benoît Pinette (Tire le Coyote), François Gagnon (Chercheurs d’Or), Christophe Lucas et Éric Blanchard. Son parcours l’a amené à connaître l’équipe du studio d’enregistrement Pantoum de Québec, mais aussi à toucher à tous les aspects du métier en agissant comme son propre producteur.

«Je peux confirmer que c’est très exigeant, en argent comme en temps. Néanmoins, l’aventure valait la peine. Produire un album, c’est aussi une expérience humaine, des rencontres insoupçonnées et un voyage. Je n’ai jamais autant voyagé en restant sur place», lance l’intervenant en persévérance scolaire et nouveau papa, qui dit travailler à son rythme. C’est cette même approche qu’il entend privilégier pour entreprendre un nouveau projet de CD, pour lequel il compte déjà sept compositions en plus des cinq gravées sur son minialbum (EP).

Le minialbum (EP) Tuxedo de Jeando est vendu au Centre Jacques-Cartier et à la Boutique 721, ainsi qu’à www.jeando.bandcamp.com

Prestations et spectacles à venir

Novembre (date à déterminer) : Triplex suspendu, 3e avenue, Québec.

Samedi 24 janvier 2015 20h : Babylone café, Québec.

Été 2015 : quelque part dans son patelin d’origine à Saint-Augustin.

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