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D’un réalisme mortel: un premier roman pour Francine Fournier

Charlesbourg compte une nouvelle écrivaine en la personne de Francine Fournier, adjointe administrative originaire de Rimouski, qui publie ces jours-ci «D’un réalisme mortel» aux éditions Première chance. Un roman policier qui fait de l’art visuel un mystère à résoudre.

Viviane Turcotte est artiste peintre. Un jour, elle reçoit à son domicile l’une de ses toiles, accompagnée d’une note anonyme: «Très beau tableau, mais il manquait quelque chose. Je me suis permis de le compléter pour vous.» Sur l’œuvre altérée, au milieu du champ de marguerites peint par la jeune femme il y a quelques années, apparaît désormais un fauteuil en rotin blanc, sur lequel est assise une femme ensanglantée, ligotée et bâillonnée.

Voulant d’abord croire à une plaisanterie de mauvais goût, elle sera forcée de se raviser lorsque l’image se matérialise en scène de crime sur laquelle est dépêché son conjoint, sergent-détective. Les soupçons se multiplieront à mesure que les tableaux défigurés se succéderont, renvoyant chaque fois à un nouveau meurtre.

Ces images qui valent mille mots

Alors que Francine Fournier rêvait d’écrire depuis longtemps, il aura fallu une simple image pour mettre son imagination en branle: «J’étais en voiture et une image est apparue de nulle part. L’histoire se cachant derrière cette image s’est rapidement tramée dans ma tête et, près d’un an et demi plus tard, le roman était écrit», résume-t-elle. Cette image, c’était celle du fauteuil en osier blanc sur lequel on retrouve la première victime, comme si l’auteure avait, comme son personnage, fait une détective d’elle-même en reconstituant les fils de l’intrigue à partir de cette scène inaugurale.

Grande lectrice, en particulier de science-fiction et de policier, elle s’est fiée à son intuition pour ficeler l’histoire. Les longueurs, très peu pour elle: elle souhaitait un récit dynamique qui va à l’essentiel, à l’image de son personnage principal. «Je m’attache beaucoup aux personnages, avouera-t-elle d’ailleurs. Le temps de l’écriture, je pensais toujours à eux, à elle [Viviane]. On en vient à se mettre dans leur peau», poursuit celle qui, considérant la lecture comme un moyen d’évasion, pourrait sans doute en dire autant désormais de l’écriture.

Un deuxième roman est déjà en chantier, né lui aussi d’une image surgie dans la tête de la Charlesbourgeoise d’adoption. «Tant qu’il y aura des images, il y aura des manuscrits!», conclut-elle avec le sourire, sans se mettre de la pression pour autant. Pour l’heure, elle apprécie le moment présent qui, depuis novembre, l’amène de Salon du livre (Rimouski) en Salon du livre (Montréal). Puis, dans sa mire, ceux de Trois-Rivières et, enfin, de Québec en avril.

On peut se procurer le roman de Francine Fournier via le site Internet de l’éditeur, https://leseditionspremierechance.com/, à la librairie Charbourg du Carrefour Charlesbourg, ou en contactant directement l’auteure: francinefournier@outlook.com.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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