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Des répétitions achevées pour une œuvre inachevée

Depuis l’automne, ils sont Tartufline, Megan, Anaïs, Tristan… quelques heures par semaine. Ils remonteront bientôt le temps, jusqu’en 1874, pour libérer l’âme d’un peintre sur qui pèse une malédiction depuis 250 ans.

Voilà ce que proposeront les élèves de l’école Saint-Pierre et des Sentiers à Charlesbourg lors des représentations de la pièce de théâtre L’œuvre inachevée, au début d’avril. Responsable du volet parascolaire en théâtre depuis 12 ans, Marc-André Perron remet au goût du jour cette pièce qu’il avait écrite pour sa troupe Pijorats. «Autrement dit, c’est la construction d’une œuvre originale qu’on est venu bonifier en y ajoutant la couleur des élèves, pour qu’ils soient à l’aise avec la proposition.»

Aussi la performance que livreront la vingtaine d’élèves de 1re et 2e secondaires (troupe Mecum) ne sera pas l’exacte réplique de celle des 3e, 4e et 5e secondaires (troupe Énygma). Cela dit, c’est la dernière année que cohabitent deux troupes de théâtre à l’école Saint-Pierre et des Sentiers; dès l’automne, les plus jeunes devront compétitionner avec les plus vieux en auditions. Mais si le talent n’est pas négligeable, la volonté pèse plus lourd dans la balance pour Marc-André Perron.

L’auteur et metteur en scène n’a d’ailleurs que de bons mots pour ses acteurs. Autonomes, vaillants, enthousiastes, certes, mais aussi portés sur l’entraide, remarque-t-il, notamment du côté des plus vieux qui, en plus de s’impliquer plus activement dans la mise en scène, le maquillage et les costumes, viennent prêter main-forte aux plus jeunes. À quelques semaines de la première, ceux-ci doivent encore maîtriser les derniers pas d’une chorégraphie. Car, si ce n’était pas déjà suffisant de jouer, ils enchaînent aussi plusieurs routines. Pour Thomas Desrosiers (2e secondaire), qui joue le séducteur Tristan, c’est pourtant moins une difficulté qu’un défi supplémentaire, ce à quoi acquiescent les interprètes de Tartufline (Rosalie Larivière), Megan (Anne-Frédérique Joncas) et Anaïs (Marilou Boutet).

À savoir s’ils seront prêts à temps, la réponse ne laisse pas de doute: «Oui!», lancent-ils avant d’enfiler leurs chaussons de danse.

Les représentations du deuxième cycle auront lieu du 3 au 5 avril; celles du premier cycle, les 9 et 10 avril, à l’agora du pavillon des Sentiers. Les billets, au coût de 8 $, peuvent être réservés par courriel à etoilededemain@hotmail.com.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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