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François Bellefeuille, un dernier sprint avant le prochain marathon

HUMOUR. François Bellefeuille entame le dernier droit de la tournée de son premier one-man show. Un long processus auquel il aura consacré trois ans et demi de sa vie. Tout de suite après, l’homme de 40 ans replongera dans l’écriture pour son deuxième spectacle.

«Lors de ces 400 représentations, j’ai appris à me définir en vivant le métier à 100%. C’est certain que je vais être émotif à la toute fin. Après ça, je vais tourner la page et j’ai hâte de recommencer à écrire de nouvelles blagues.»

Au cours de cette période, il se fera plus discret dans les médias, question de retourner «dans sa caverne», avec sa femme et son enfant de 14 mois. À la fin du mois de mai, un deuxième poupon s’ajoutera au nid familial. La paternité sera assurément un thème dont il fera mention dans son nouveau projet.

Personnage qui évolue

«Je suis comme un Mini-Wheats. J’ai un côté givré, et un côté plus sérieux et scientifique», a illustré l’ancien vétérinaire de profession, qui a débuté sa carrière dans l’humour dans la trentaine.

Plusieurs amateurs sont surpris de rencontrer François Bellefeuille dans la vie de tous les jours. Timide, calme et posé, tout le contraire de son personnage sur scène, où il plonge dans l’excessif.

«Ce sont mes défauts amplifiés. Le personnage est exagéré et beaucoup plus intense que moi. Prochainement, j’ai l’intention de le faire évoluer et de le rendre plus réel.»

Publicités de Noël

Encore une fois, l’humoriste a frappé un véritable coup de circuit avec ses publicités du temps des fêtes. Après «s’être payé» Véronique Cloutier dans une annonce pour lui demander de se taire, M. Bellefeuille a récidivé cette année en faisant la promotion de 11 commerces locaux, répartis aux quatre coins de la province.

«Avec Olivier Thivierge, on met beaucoup de sérieux pour trouver un bon concept. Il représente mes valeurs, c’est-à-dire de promouvoir le commerce local.»

Dans la Vieille Capitale, il a fait un arrêt au célèbre casse-croûte Pat Retro, où il a bien fait rire la propriétaire en vantant ses pommes de terre et en rejetant la mascotte.

L’humour en pleine santé 

Au fil des années, le domaine de l’humour n’a cessé de se développer à l’échelle provinciale. L’offre est de plus en plus grande, et la demande est toujours présente.

Au final, le grand gagnant est le client, croit le récipiendaire du prix Victor en 2014, remis à l’artiste de l’année par Juste pour rire.

Plusieurs humoristes ont longuement parlé de confrérie entre les acteurs du milieu. Les récentes prises de bec entre confrères, notamment celle opposant Martin Matte et Guillaume Wagner, ont laissé place à quelques questionnements. Alors, est-ce une confrérie ou une rivalité? Un peu des deux, a répondu François Bellefeuille.

«Une fraternité, parce que ce sont nos chums de job. C’est un milieu très compétitif et individualiste, où il est difficile de ne pas avoir le syndrome de la tête enflée. On est une famille dysfonctionnelle. On s’aime, mais à chaque party, il y a de la chicane.

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Québec Hebdo

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