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Denis Vézina, un homme aux multiples talents

La majorité des gens vont dans un musée ou une galerie pour admirer des œuvres d’art. La prochaine fois que vous passerez devant une vitrine illustrée d’un magasin, regardez attentivement  le détail et vous découvrirez une autre forme d’art.  

Nicolas Vézina pose avec la caricature qu’il vient de réaliser du journaliste du Beauport Express.

Photo Métro Média – Jean Carrier

Accomplir des vitrines thématiques est une des nombreuses choses que peut accomplir Denis Vézina. Celui qui se caractérise comme un peintre illustrateur se voit comme une personne autodidacte. «Il y a 17 ans, j’étais représentant pharmaceutique et j’avais fait le tour du métier. J’ai toujours dessiné et j’ai le goût de la création. J’ai eu une demande par mon neveu d’illustrer la vitrine de son commerce et cela a commencé de cette manière.»

Sans aucune formation (il n’y en a pas de toute façon), il a commencé à apprendre ce nouveau métier, dont le nombre d’artisans se compte sur les doigts d’une main à Québec. Cette passion s’est transformée en travail alors que sa compagnie Nicosim Illustrations a franchi l’impressionnant nombre de 1300 vitrines réussies.

«Ce qui rend la tâche difficile est que le processus de création est le contraire d’une peinture sur une surface normale. Je commence par tracer au crayon, pour ensuite ajouter les ombres et les différentes lumières pour terminer avec les couleurs. Il faut aussi dessiner à l’envers en raison de la vitre», explique l’homme qui trouve cette situation tout à fait naturelle.

Un exemple d’une vitrine

Photo gracieuseté

La capacité à s’adapter est l’une des grandes qualités du Beauportois. «Ça arrive régulièrement que les demandes des clients changent en arrivant sur place, il faut rebondir rapidement et fort heureusement, je travaille rapidement.» Même avec une bonne vitesse de croisière, il faut en moyenne une durée de 4h30 pour terminer une vitrine d’une grosseur raisonnable.    

Polyvalent

Le secteur d’illustrations de vitrines correspond à environ 80% de la clientèle de l’artiste. «Je suis aussi caricaturiste d’évènements et je peins aussi des fresques», ajoute le père de deux enfants pour expliquer le restant de sa clientèle.

Comme le reste de ses connaissances, M. Vézina a appris à faire de la caricature en pratiquant sans relâche et en apprenant sur le tas. «J’ai écouté des vidéos sur le net pour m’inspirer et je me suis mis au boulot. J’adore faire de la caricature, je me sens comme un marchand de bonheur durant les festivals!»

Pour les fresques, l’homme a suivi une formation à la maison Michel Nadaï, qui est reconnue pour avoir peint des oeuvres pour la reine d’Angleterre. «C’est la seule préparation que j’ai reçue et j’ai appris beaucoup de choses techniques durant ce séjour en France. Je ne regrette pas d’y être allé», termine celui qui spécifie que le travail des vitrines est celui qu’il préfère en raison du caractère physique du labeur.

Voici une vidéo pour observer Denis Vézina durant son travail. Il est aussi possible d’en savoir plus en allant sur la page Facebook de Nicosim Illustrations. //www.youtube.com/watch?v=b2BMY1VQZq8

Un autre travail terminé

Photo gracieuseté

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