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Viaduc des arts: Guider des jeunes vers le marché du travail avec l’art

EMPLOI. Dix jeunes travaillent actuellement à concevoir leurs maquettes pour réaliser des murales sur les piliers de l’autoroute Félix-Leclerc, dans le quartier Montmorency. Le projet vise à offrir une expérience professionnelle à des jeunes adultes sans emploi qui ne sont pas aux études.

Vanessa Mailhot, Vincent Fournier, Christopher Cayer, Élodie Quirion, Marc-André Morin, Caroline Dancause (intervenante), Raphaël Côté, Valérie Lemelin, Alexandre Gauthier (muraliste), Kristène Bujold, Alexis Côté (Absente de la photo: Amélia Côté-Tremblay)

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

D’ici le 20 octobre, quatre piliers de l’autoroute devraient être ornés de murales réalisées par des jeunes engagés par le Carrefour jeunesse-emploi Montmorency.

L’intervenante et chargée de projet, Caroline Dancause, explique que les jeunes sont allés à la rencontre des citoyens de Montmorency pour déterminer les thèmes qui seront représentés sur les quatre murales, pour expliquer le projet et choisir les piliers.

«Ce que les citoyens voulaient, c’est de redonner de la vie à ce secteur-là, d’avoir des couleurs vives, de la nature, le fleuve», explique Mme Dancause. Certaines personnes ont également demandé à y voir un clin d’œil à Gilles Tremblay, ancien joueur du Canadien de Montréal dont la maison était située sous les piliers.

Le muraliste Alexandre Gauthier forme et encadre les jeunes artistes dans la réalisation des différentes étapes pour en arriver à leurs quatre murales.

Le Carrefour jeunesse-emploi a recruté dix jeunes âgés entre 15 et 30 ans pour la réalisation de ce projet. Ils auront ensuite la chance de réaliser un stage en entreprise d’une durée de six mois rémunéré à 50% par le gouvernement du Canada, dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse.

Au terme du projet, les participants recevront un diplôme de formation de métier semi-spécialisé. «Si un jeune souhaite faire un stage dans une boutique de skate, il sortira de cette expérience avec un diplôme en vente et conseil, par exemple», indique l’intervenante.

Les jeunes travaillent actuellement à la réalisation de leurs maquettes à l’échelle.

(Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier)

Appartenance au groupe

Il faut savoir que tous ces jeunes se sont retrouvés exclus dans leur vie, n’ayant pas trouvé leur place dans le système scolaire. «Ce projet-là fait en sorte que les jeunes retrouvent leur place», explique Mme Dancause.

«Dans le groupe, il n’y a pas de conflits, pas d’intimidation, pas de préjugés, je n’avais jamais vu ça dans ma carrière. C’est vraiment agréable», se réjouit-elle.

Le projet n’est pas seulement enrichissant sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel. «Ça m’apporte plus de confiance en moi et ça m’apprend à communiquer avec les gens», souligne l’aîné du groupe, Marc-André Morin, qui aimerait pour sa part réaliser un stage en informatique ou dans une bibliothèque.

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