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Un contingent de Filles du Roy de passage à Beauport

HISTOIRE – Une dizaine de femmes québécoises personnifiant des Filles du Roy arrivées en Nouvelle-France au début de la colonie étaient de passage à Beauport pour célébrer le 371e anniversaire de naissance de Catherine Barré, originaire de La Rochelle, qui a pris pour époux Nicolas Roy, à Québec, en 1663.

«Ce qu’il y a de particulier dans notre passage dans le Vieux-Bourg de Beauport, c’est que pour Myriam Roy qui incarne Catherine Barré, c’est aussi sa fête le même jour, l’une le 21 mai 1643 et l’autre en 1969. Myriam a demeuré à Beauport pendant quelques années et y a fait baptiser son fils Jonathan à l’église de La Nativité de Notre-Dame que l’on visite aujourd’hui avec la Maison Girardin», a souligné l’organisatrice de ce rendez-vous historique, Martine Cloutier, personnifiant Marthe Ragot.

Fille d’un maître pâtissier de La Rochelle en France, Catherine Barré est arrivée sur le site de la Place de l’église avec son cocher René Minot, originaire du Poitou. Ils ont été accueillis en costumes d’époque par la marguillière responsable des activités culturelles à la Fabrique de La Nativité, Gisèle Hains, alias Louise Vézina, et son mari André Grenier, incarnant son ancêtre Charles Garnier.

Le contingent des Filles du Roy était complété par Mathurine Thibault, Françoise Moisan, Anne Lépine, Anne Labbé, Louise Charrier et Louise Gargottin personnifiée par Monique Picard de Beauport.

Un dévoilement spécial

Après cette visite au cœur du Vieux-Bourg, le groupe s’est ensuite dirigé en pèlerinage par l’avenue Royale, anciennement le Chemin du Roy, jusqu’au Pub La Chapelle où un dévoilement spécial a eu lieu.

«Nous avons choisi cet endroit particulier parce que Catherine Barré était protestante et que ce pub a été aménagé dans une ancienne chapelle anglicane. Son époux Nicolas Roy avait été affecté à des travaux sur des terres du Sault Montmorency autour des années 1660 dans ce secteur de Courville», a précisé Mme Cloutier.

Une lettre d’époque de Nicolas Roy a été lue et le groupe a profité de l’occasion pour remettre une fenêtre en ogive de style gothique à Catherine Barré qui a par la suite été installée en permanence à l’intérieur du pub.

Après le repas, Louise Gargottin a guidé les convives vers un petit sentier qui les a conduits à des vestiges d’une ancienne redoute érigée par l’armée française contre les Anglais en 1759.

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