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Les grandes ambitions de Jonathan Roy

Terrassé par une peine d’amour il y a deux ans, Jonathan Roy file aujourd’hui le parfait bonheur dans toutes les sphères de sa vie. Lancé le 20 janvier, son album Mr. Optimist Blues lui permet de surfer sur une vague musicale.

Son tatouage le représente bien : «Dreams are meant to be lived».

Photo gracieuseté

Trois jours plus tôt, il mettait en ligne le vidéoclip de sa chanson Good Things, dans lequel sont mis en scène son chagrin du passé, la dépression de sa mère et le suicide du rejeton de l’un de ses amis. On le voit pleurer nu sous la douche et faire l’amour à deux femmes avant de se suicider en avalant un poison.

«La vidéo était tough et lourde, mais c’est important d’en parler. En tant qu’artiste, je suis fier – et je vais continuer – de partager de la musique qui touche. J’ai reçu plusieurs messages positifs sur les réseaux sociaux. Ce que je voulais dire aux gens, c’est d’en parler et d’écouter les autres.»

Que ce soit à Toronto, à Montréal ou chez lui à Québec, les lancements ont été «incroyables». Lorsqu’il a pris sa retraite du hockey pour se lancer dans la musique, les sceptiques étaient nombreux, mais il est en train de les confondre un à un.

Comment a-t-il fait? «Je n’avais pas vraiment le talent, mais je n’ai pas lâché. J’en ai fait une passion et même une obsession. J’ai fait des efforts et des sacrifices. Je n’ai pas eu peur de foncer et de tout faire pour atteindre mes rêves», répond-il quand on lui demande la recette de ses succès.

Sa carrière est passée à un autre stade le 20 juin dernier quand il a apposé son nom au bas d’une entente le liant avec Big Beat Records, filiale d’Atlantic Records, qui gère les carrières de grosses pointures, telles que Skrillex, Bruno Mars, Coldplay, Ed Sheeran et David Guetta.

«Honnêtement, c’est quelque chose! C’est un niveau que je rêvais d’atteindre. J’ai encore beaucoup de travail à faire. Je vais déménager à New York au mois de décembre pour donner un coup là-bas.»

Lorsqu’il a accroché ses jambières, Roy voulait faire du rap. Il a rapidement changé pour le pop.

Photo gracieuseté

«Le show le plus trippant de ma vie!»

Le Festival d’été de Québec (FEQ) a offert à Jonathan Roy l’opportunité de réchauffer la foule une quarantaine de minutes avant de laisser la place à Nick Jonas et aux Backstreet Boys.

«C’était le show le plus trippant de ma vie! Et de loin! Ç’a passé tellement vite, je n’ai pas eu le temps d’apprécier suffisamment le moment, admet-il. C’était beau de voir les Québécois chanter mes chansons en anglais.»

Il espère maintenant faire partie à nouveau de la programmation du FEQ à l’été 2018. D’ici là, il sera à l’Impérial de Québec le 18 novembre prochain. Les billets se sont envolés comme des petits pains chauds…

Profil de Jonathan Roy

Âge : 28 ans

Né à Pointe-Claire

Il a quatre albums à son actif

Mentor: Corey Hart

Big Beat Records (États-Unis) et Warner (Canada) gèrent sa carrière

Gardien de but des Remparts de Québec (2007 à 2009)

Jonathan Roy s’estime très fier de sa progression.

Photo gracieuseté

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