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La musique de Tire Le Coyote se démarque

MUSIQUE. Tire Le Coyote, auteur-compositeur de Québec, présente son troisième album Panorama. Inspiré principalement de folk, blues et country, Benoît Pinette (alias Tire Le Coyote) arrive avec des sonorités originales et des textes recherchés, en plus d’ajouter un instrument inusité à son groupe: la clarinette.

Tire Le Coyote s’est construit une notoriété lentement mais sûrement. Il le dit lui-même, il n’est pas spécialement «grand public». Sa voix est particulière, assez nasillarde parfois avec un créneau qui ne plaît pas à tous. «J’ai toujours su que j’étais à l’aise dans les registres hauts. Avant, j’assumais moins, mais depuis l’album précédent, c’est plus assumé. Je n’aime pas les voix techniquement parfaites, j’aime les voix particulières, qui ont de l’âme. Donc j’ai mis la mienne de l’avant», explique-t-il. Malgré tout, l’auteur vient d’aller faire un tour sur le plateau du Ti-Mé Show et participe à sa promotion à grande échelle. «Mon but est de faire découvrir l’album au plus de monde possible, et j’imagine que ça va se transformer en spectacle», rapporte l’artiste de 34 ans.

À chaque album, il explore une nouvelle facette de la musique folk. Pour Panorama, Benoît Pinette est allé dans le plus « vintage ». «On a enregistré l’album sur bande analogique, sur de grosses bobines», explique-t-il. Une démarche d’enregistrement qu’il n’avait pas faite sur ses albums précédents. Il a ajouté au groupe un instrument plutôt classique: la clarinette, en entendant un jeune homme, Jean-Daniel Lessard, en jouer à L’Ampli de Québec.

La musique comme but depuis longtemps, mais pas uniquement

Tire Le Coyote est entièrement autodidacte, que ce soit pour la guitare que le chant, il n’a jamais pris de cours en musique. Benoît a étudié en littérature, il a travaillé dans divers domaines. Il y a six mois encore, il était intervenant en centre jeunesse. Cela fait seulement six mois qu’il se consacre et vit de sa musique. «J’ai toujours espéré vivre de ça. Avec une certaine sécurité financière, on peut se lancer», raconte le trentenaire.

Québec

Si Benoît Pinette vient de Sherbrooke, ville où il a grandi jusqu’à 18 ans, il a passé le reste de sa vie adulte à Québec dans différents quartiers du centre-ville. «J’aime beaucoup la ville. Tous mes projets musicaux ont commencé ici. Et non, je ne pense pas aller vivre à Montréal. On peut être artiste à Québec, aller à Montréal pour les artistes c’est moins vrai que ça l’a déjà été. Avec Québec, tu es central, donc tu peux sauver du temps lors des tournées lorsque tu vas à Rimouski ou ailleurs au Québec!», s’exclame le compositeur.

Tire Le Coyote sera à L’Anglicane de Lévis le 1er mai 2015. Billets sur langlicane.com

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