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Un troisième opus empreint de poésie

MUSIQUE. Avec House of Words, lancé le 2 juin dernier, Aurian Haller récidive avec un album indie folk complètement conçu selon une forme poétique par l’accro de l’écriture imagée, qui touche la fragilité, l’anxiété et la deuxième portion de vie de tout être humain.

Décrit comme un album moins folk et des textures brutes «plus électriques», influencé par l’artiste Daniel Lanois, Aurian Haller a voulu, pour la première fois, mélanger entièrement la musique et la poésie, pour effectuer une cohésion du style et des thèmes dans l’album. «J’ai réalisé que je séparais ma poésie de la musique, souligne-t-il. C’est à ce moment que j’ai décidé de faire de la poésie sur la scène.»

L’artiste, riginaire de Colombie-Britannique, a traité l’album comme un recueil de poésie à part entière. «Avec la poésie, c’est les mots qui travaillent ensemble, sans être limités par une histoire narrative. Si on dit à quelqu’un «je t’aime», ça devient banal. Mais si on trouve une façon de le dire qui est recherchée, il y a plus de nuances, c’est vrai. L’amour, c’est plein de paradoxes, et il faut trouver une façon de la présenter avec ses paradoxes. La poésie est capable de le faire.»

 

6 artistes sur scène

Avec un groupe de 4 musiciens sur scène -Paul Hinton, Barry Nameth et Daniel Marcoux- ainsi que pour la première fois, les deux choristes Maude Brochu et Monya Mathieu, l’auteur-compositeur-interprète, avec House of Words, créer un son avec davantage de distorsions, où se tissent le violoncelle, basse, guitare électrique et acoustique.

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