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Interpréter les nuances complexes et lumineuses du peintre John Lyman

LECTURE THÉÂTRALE. Dans une ambiance qui se veut authentique, l’acteur et dramaturge Thomas Gionet-Lavigne tentera de faire le point sur la vie du peintre John Lyman, du 20e siècle, à travers ses relations avec James W. Morrice et Henri Matisse. Regard sur un peintre qui fut submergé par des drames, mais qui cherchait à propager, à travers ses tableaux, la lumière.

«C’est un drôle d’homme, qui a eu une enfance particulière, raconte l’acteur. Il n’a pas connu sa mère, son frère est décédé; la mort a été au cœur de son existence dès le début. Il a eu un enfant mort-né, c’était quelqu’un de très mouvementé, mais qui faisait des peintures très sereines, en paix, très découpées.»

À travers un travail de recherche colossal, l’auteur n’y va pas dans la fiction. «L’histoire de l’art, il faut que ce soit documenté, appuyé, je n’ai pas eu tant de latitude dans ce que je pouvais écrire», pour tenter de démontrer aux gens, dans la peau de Lyman, sa vie et celles des deux autres peintres, «qui ont voulu pousser la lumière au 20e siècle.»

L’authenticité est au cœur du travail de Lyman, ce que Gionet-Lavigne veut chercher à montrer avec son texte lors de cette lecture théâtrale.

«John Lyman voulait que les gens restent eux-mêmes. L’artiste fait plus ou moins, dans toutes les œuvres qu’il fait, le portrait de lui-même par lui-même. C’est John Lyman. Ça m’a beaucoup parlé, parce que l’artiste ne peut pas être autre chose que ce qu’il est.»

Québec Express, membre de Québec Hebdo

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