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La Camaradière en orbite avec son défilé Explo-Art

Le défilé de mode des 22 élèves de la classe Explo-Art de l’école secondaire La Camaradière en a encore cette année mis plein les yeux aux spectateurs qui se sont rendus à la présentation jeudi et vendredi soirs derniers. Loin du prêt-à-porter, les costumes présentés sous le thème de l’espace ont fasciné par leur ampleur, la créativité de leurs créateurs et les matériaux – uniquement recyclés – qui ont servis à leur confection.

«Il va falloir faire bientôt faire agrandir nos portes pour faire entrer les mannequins», de rigoler l’enseignante Marie-France Théberge, qui constate que les costumes sont toujours plus exubérants (et gros!) chaque année. Et cette année n’allait pas se soustraire à cette tendance, puisque le thème – Explo-Art visite l’espace – n’a de toute évidence pas mis un frein à l’expansion de ces costumes.

En plus, cette année, quelques-uns ont ajouté un aspect «robotique» à leurs oeuvres. Alors que certains costumes étaient équipés de capteurs de mouvement et de lumière, d’autres avaient des sections qui clignotaient ou qui pouvaient s’ouvrir, «à la manière des Transformers», précise Mme Théberge, qui a été aidé par une équipe de direction artistique composée des anciens élèves Marie-Luce Lavallée ainsi que Frédéric et Mathieu Joncas.

Des treize créations représentant autant de planètes ou astéroïdes, on a toutefois dû choisir les trois plus originales. Maggie Roy et Jordanne Vézina ont décroché la troisième place avec leur création sur Mars. Alexandre Bertrand a mis la main sur le deuxième prix avec son concept sur Vénus. C’est Véronique L’Italien, avec son costume robotisé s’inspirant de la navette spatiale, qui a gagné la première place et un prix de 350$. La navette faite de rideaux, cintres, épaulettes de hockey, lampes de poche, assiettes de plastique, et autres objets recyclés, s’est démarquée du lot.

Le spectacle encore une fois multimédia bénéficiait d’une plaque tournante centrale mobile, qui permettait d’apprécier les oeuvres sous tous ses angles. Malgré tout, la salle et la scène exigüe limitent parfois l’élan artistique de la classe Explo-Art. La professeure croit que «ça pourrait être plus gros». Les sommes ne sont toutefois pas toujours disponibles pour louer une plus grande salle, à Québec.

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