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Le marché des résidences de luxe se porte bien

IMMOBILIER. Le marché de la propriété de luxe fascine plusieurs Québécois. Même si celui-ci est très loin des marchés de la Californie ou encore de Vancouver, certaines propriétés se distinguent des autres avec des prix que seule une petite fraction de la population peut se permettre.

La valeur des maisons de luxe varient en fonction de la région et de son environnement immédiat.

(Photo gracieuseté – JLR.ca)

Selon une récente étude de la firme JLR, d’une région à l’autre, le luxe n’a pas le même coût et les propriétés ne sont pas équivalentes. Au Québec, les régions métropolitaines de recensement (RMR) se divisent en trois catégories en ce qui concerne la valeur des unifamiliales de prestige. Le prix pour ce type de propriété est plus élevé à Montréal que dans les autres régions. Pour faire partie des maisons de luxe vendues dans cette région en 2017, la propriété devait être vendue 965 000$ ou plus.

Le marché du luxe est un peu moins cher dans les RMR de Gatineau, de Québec et de Sherbrooke. Dans celles-ci, le prix minimum pour acquérir une résidence parmi les 3% plus chères se situait à 538 410$ pour Gatineau, à 552 500$ pour Québec et 566 360$ pour Sherbrooke.

Pour leur part, les marchés de Trois-Rivières et de Saguenay sont moins coûteux. Le prix médian des unifamiliales acquises dans ces régions se trouve sous la barre des 200 000$. Le plus faible coût de l’immobilier se reflète également dans le marché de la propriété de luxe. Dans ces régions, le montant correspondant aux maisons de luxe vendues en 2017 atteignait 340 222$ à Trois-Rivières et 373 700$ à Saguenay.

Coup d’œil aux valeurs des marchés résidentiels de prestige en 2017.

(Tableau gracieuseté – JLR.ca)

JLR note aussi une variation géographique dans l’augmentation des prix des propriétés luxueuses. Entre 2012 et 2017, la croissance du prix médian a été plutôt modeste dans les RMR de Québec, Gatineau et Trois-Rivières avec une hausse inférieure à 10% sur la période. Or, les augmentations en terme réel ont été quasi nulles puisque l’inflation au cours de cette période atteint près de 7% selon l’indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada. Montréal et Sherbrooke ont fait meilleure figure.

Vent dans les voiles

Au cours des cinq dernières années, les prix ont crû plus rapidement dans le secteur des propriétés de luxe que dans l’ensemble du marché dans toutes les régions. À Montréal, ou même, dans une moindre mesure, à Québec, les propriétés plus chères sont généralement situées près de centre-ville dans des secteurs où la construction de nouvelles résidences unifamiliales est pratiquement impossible. Ainsi, la demande augmente alors que l’offre reste constante, ce qui fait progresser les prix rapidement.

Dans les régions moins populeuses, les propriétés plus chères se situent souvent sur des terrains fortement convoités comme les bords de l’eau. Encore là, le nombre de terrains disponibles répondant à ces caractéristiques est limité ce qui réduit la quantité de nouvelles unités pouvant être ajoutées au marché. Par conséquent, l’offre dans ce marché croît plus faiblement que celle pour l’ensemble des propriétés, ce qui pousse les prix à la hausse.

Au cours de l’année 2017, le marché de la propriété de luxe montrait une croissance importante. La localisation dans certains cas et le développement de ce marché dans d’autres expliquent une part de la hausse du prix pour la catégorie des propriétés de luxe. La croissance devrait être encore au rendez-vous en 2018, puisque l’ensemble du marché immobilier continue de bien performer.

Métro Média

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