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Principaux critères pour se plaire en minimaison

DOSSIER. Le marché immobilier consacré aux minimaisons est en nette progression. De plus en plus d’acheteurs se tournent vers les résidences de petits formats pour devenir propriétaires à moindre coût. Cette popularité soudaine ne doit toutefois pas occulter le fait que ce concept résidentiel nécessite certains compromis.

L’intérieur d’une minimaison peut s’avérer très chic et esthétique, mais il faut s’habituer à vivre dans plus petit.

(Photo gracieuseté – Habitaflex)

Fonctionnelles et sans superflu, mais confortables et esthétiques, les minimaisons modernes séduisent les célibataires, les jeunes professionnels et les couples sans enfants. Elles plaisent autant aux retraités désirant vivre dans un espace plus restreint, qu’aux accédants à la propriété voulant posséder leur toit pour le prix d’un loyer.

C’est d’ailleurs un des aspects les plus attractifs auprès des visiteurs des récents salons de l’habitation, qui ont fait la découverte de cette nouvelle offre. Devenir propriétaire pour 70 000 à 80 000$ s’avère plutôt rare et aguichant dans la région de Québec. Et, pour une fraction du prix, la minimaison est chauffée et éclairée. Il s’agit là de réelles économies d’énergie, qui se traduisent en épargnes substantielles dans les poches des investisseurs.

Mots d’ordre

Toutefois, les mots d’ordre pour se plaire dans pareille habitation sont : discipline, organisation et promiscuité. Les occupants de ce type de demeure doivent éviter les amas d’objets et de meubles inutiles. La surconsommation et l’accumulation compulsives sont à proscrire.

L’espace habitable est maximisé de façon ergonomique. Le design y est simple et pratique. Le rangement est optimal, alors que les pertes d’espace sont inexistantes. Il faut oublier le piano à queue au salon ou la table de billard au sous-sol. En fait, il faut oublier carrément le sous-sol, puisque les minimaisons sont érigées sur dalle de béton.

Ouverture du marché

De plus en plus de municipalités et de villages ouvrent la porte aux projets de développement domiciliaire destinés aux minimaisons. Toutefois, avant de s’emballer pour un modèle, il est suggéré de s’informer auprès de l’hôtel de ville de la localité ciblée. Dans certains cas, les règlements municipaux peuvent empêcher la construction d’une habitation d’une superficie moindre que 750 à 1000 pieds carrés (70 à 93 m2).

Métro Média

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