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On a essayé le resto Gaspésienne 51 et OMG!

CHRONIQUE FOODIE. Amateurs de homard, «crâbe» et autres crevettes et saumons, vous avez rendez-vous avec la toute nouvelle Gaspésienne 51, resto de fruits de mer situé au 1626, boulevard Saint-Louis.

L’ambiance de la salle à manger principale fait penser à la proue d’un navire.

gracieuseté – Les Festifs

Arrivé sur les lieux, le client entre dans une ambiance de bateau alors que le plafond rappelle la proue et le plancher le bleu de l’océan. Tout a été trouvé dans la grange de la famille de la propriétaire, Myriam Cyr Desbois.

Des bouchées de homard sont disponibles en entrée.

gracieuseté – Les Festifs

Il ne fait aucun doute que la Gaspésienne 51 veut épater grâce à ses produits frais pêchés par sa poissonnerie-sœur, située tout juste à côté.

Pit Caribou a brassé une bière à l’effigie du restaurant. Des accords mets et bières sont offerts sur place.

gracieuseté – Les Festifs

Et c’est un pari réussi. En s’assoyant, les visiteurs peuvent déjà tremper leur pain dans une tartine rosée aux crevettes de Matane. Le ton est donné, et le goût salin du large commence à se faire sentir.

L’assiette du fumoir, une sélection de produits des Îles-de-la-Madeleine.

gracieuseté – Les Festifs

Et puis paf! Surgit devant nous une assiette de poissons fumés. On y retrouve saumon, fumé de deux façons différentes, maquereau et sébaste, en plus de pétoncles qui fondent en bouche, le tout agrémenté de sauce épicée traditionnelle.

La généreuse assiette du pêcheur.

gracieuseté – Les Festifs

Par la suite, homard entier, pattes de crabe, moules fumées, crevettes nordiques cuites sur le bateau, pâte de homard et bourgots se succèdent. C’est toute la culture et l’histoire de la Gaspésie que l’on savoure à chaque bouchée.

De plus, un accord bière et mets était proposé avec la Corps Mort, un vin d’orge de la Microbrasserie des Îles.

La propriétaire de la Gaspésienne 51, Myriam Cyr Desbois.

Gracieuseté – Brouillard

Une passion pour la cuisine

Rencontré après ce dîner d’ouverture, la propriétaire de l’endroit, Myriam Cyr Desbois, semblait soulagée que ses plats aient fait l’unanimité des palais présents. «Je suis vraiment contente! C’est beaucoup d’efforts. On vient juste d’ouvrir, mais ça fait depuis septembre qu’on travaille sur ce projet. Je vois que les efforts sont récompensés», souligne celle qui a pu lancer le projet grâce au soutien de son père, propriétaire des Pêcheries Raymond Desbois.

Mme Dubois a grandi dans les fruits de mer, son père ayant toujours été pêcheur. L’entreprise possède un kiosque au Marché du Vieux-Port depuis 10 ans. «Au début, je voulais juste faire un petit restaurant pour l’heure du dîner [au Marché]. Mais j’ai vu que les gens de Québec voulait un vrai resto de fruits de mer. Comme la demande était là, je n’ai pas eu le choix de livrer la marchandise!», a-t-elle lancé.

Elle estime que son restaurant tire son principal avantage de sa poissonnerie voisine. «C’est pratiquement du bateau à l’assiette!», rigole celle qui gère les deux établissements.

Mme Desbois a commencé par dépoussiérer les recettes traditionnelles pour l’ouverture. Mais, avant longtemps, la passionnée de cuisine promet l’arrivée de tartares et davantage de choix de pâtes.

Qu’est-ce qui fait que la bouffe gaspésienne est si délicieuse? «C’est la simplicité. Le fruit de mer à la base c’est quelque chose de très bon, donc il ne faut pas trop le modifier», révèle-t-elle.

Le déménagement du Marché vers ExpoCité a aussi pesé dans la balance pour l’ouverture du complexe du boulevard Saint-Louis. «On voulait s’assurer de pouvoir garder une poissonnerie ouverte à Québec advenant que ça ne fonctionnerait pas au nouveau marché», a-t-elle confié.

Pourquoi Gaspésienne 51?

À partir du 18e siècle, Charles Robin s’établit en Gaspésie et instaure un empire qui exploitera les habitants de la péninsule pendant longtemps. Puis, en 1955, le gouvernement du Québec a fait construire 50 bateaux nommés Gaspésienne, permettant aux pêcheurs de se dissocier des Robin et faire croître l’économie locale. La Gaspésienne 51 se veut donc un clin d’œil à l’histoire de la région.

Prix

Entrées : 8-22$

Plats principaux : 13$-45$

Vin : 30$-130$, environ

Cocktails maisons : 7-15$

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