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Oyez damoiseaux et damoiselles! La Chope Gobeline déménage

RESTAURATION. Ouvert depuis 2009 sur l’avenue Maguire, la Chope Gobeline quitte Sillery pour s’établir au 966, boulevard René-Lévesque. 

Anne-Marie Bédard et Stéphane Bédard, copropriétaires de la Chope Gobeline

TC Media – Mathieu Galarneau

Rencontrés dans leur restaurant d’inspiration médiévale, les deux copropriétaires Stéphane Dominique et Anne-Marie Bédard jubilent d’enthousiasme. C’est que rien ne laissait présager que ces deux passionnés du Moyen-Âge allaient connaître le succès en restauration. Lui est ingénieur de formation, elle, biologiste.

«Auparavant, on organisait des banquets médiévaux et des grandeurs natures dans la région de Québec. Mais c’était vraiment un hobby», commence M. Dominique.

Triste ironie du sort, le couple perd chacun son emploi en 2009. «On se disait que vu que nos événements intéressaient beaucoup de gens, on pourrait essayer d’en vivre. C’était comme un rêve de jeunesse», continue-t-il.

Les attirails de la Chope Gobeline déménageront également.

TC Media – Mathieu Galarneau

Finalement, la Chope a eu le vent dans les voiles dès son départ. «Il y avait un engouement qui se développait avec les Fêtes de la Nouvelle-France et le Salon de la passion médiévale», poursuit Mme Bédard, citant l’auberge du Dragon rouge de Montréal comme inspiration.

C’est donc après un peu plus de sept ans d’activité dans Sillery que le couple a décidé d’agrandir et de devenir propriétaire de leur propre bâtisse. Les règlements plus permissifs sur René-Lévesque alloueront à la Chope de diversifier son offre. «On fait les démarches pour obtenir un permis de bar. On aimerait aménager une terrasse», dit Stéphane. «Comme la bâtisse sera à nous, on pourra aménager la façade comme on veut», ajoute Anne-Marie.

Le restaurant quitte la populaire artère commerciale de Sillery pour se retrouver dans un endroit où peu de commerces sont établis. Une préoccupation? «Non, car nous on fonctionne beaucoup par réservation et on doit souvent refuser du monde. Les gens font 15 à 20 minutes de route pour venir nous voir», assure Stéphane, qui confirme par le fait même que la nouvelle Chope pourra accueillir deux fois plus de clients.

L’accessibilité au restaurant sera aussi améliorée, pense Stéphane, qui ne cache pas que la décision du RTC de ne plus desservir Maguire avec le parcours 11 irrite une partie de sa clientèle. «Souvent le soir, les gens ont une dizaine de minutes de marche pour atteindre les parcours 800 et 801. Là, on les aura à la porte», estime-t-il. «Le stationnement y est également plus permissif.»

Nouveau restaurant, même ambiance

Avis à tous!

TC Media – Mathieu Galarneau

La Chope Gobeline aura une grande salle de banquet de 60 places rappelant l’époque viking, mais pour le reste l’ambiance demeurera la même, garantit Anne-Marie. «On aura plus de ménestrels, ils pourront circuler aux tables. Il pourrait y avoir une flûtiste qui accompagne le guitariste. On pourra aussi recevoir une harpiste, alors qu’ici on n’a pas la place pour l’accueillir.»

Le menu midi de la Chope devrait également s’étendre. «On aura plus de places pour le même prix de loyer, alors on pourra offrir des prix très compétitifs», se réjouit Stéphane. La cuisine augmentera de volume et sera pourvue d’équipement neuf. «On va pouvoir faire de la poutine, tout en gardant notre ragoût de sanglier et les saucisses choucroutes.»

Le grand déménagement est prévu pour le 21 juin, si les réparations et la délivrance des permis le permettent.

Et la Chope Gobeline sera où dans 15 ans? «On a envie de faire des projets communautaires. On a parti quelque chose qui s’appelle la Bannière qui est un rassemblement de la communauté geek médiévale et tous les ans on a un rassemblement, avec les artisans, on a du tir à l’arc et des combats à l’épée. On aimerait le faire grandir», espère Anne-Marie.

À boire, aubergiste! La Chope Gobeline recrée l’ambiance médiévale.

TC Media – Mathieu Galarneau

«Je n’ai pas besoin d’avoir une chaîne de Chopes Gobelines pour être heureux, juste de pouvoir vivre de ma passion me suffit!», conclut Stéphane.

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