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Pat Rétro, se moderniser en conservant son côté mythique

RESTAURATION. En dépit des changements de direction et des rénovations, deux choses n’ont guère changé au casse-croûte Pat Rétro depuis sa création: son goût unique et sa popularité.

Priscilla Morin a pris les rênes du restaurant en 2013.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

L’histoire a débuté dans les années 60 avec la famille Guay qui ouvre un stand à patates à Sillery. À la fin de la décennie 70, les parents et leurs enfants mettent la clé dans la porte.

À ce moment, rien n’indiquait que l’aventure allait reprendre… jusqu’au jour où Simon Wilson, qui ne désirait plus se faire appeler «employé» a décidé de devenir son propre patron. Il contacte alors l’ancienne direction pour mettre la main sur les recettes qui ont jadis fait saliver sa clientèle.

Le bonheur se trouve dans les petites choses… comme sa nouvelle crèmerie.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

En 1983, M. Wilson achète le bâtiment situé sur la rue de Bergerville, près de la populaire avenue Maguire, endroit où le Pat Rétro est toujours implanté.

C’est à lui que l’on doit l’essor du casse-croûte. En plus de développer plusieurs recettes de son cru, il fait la promotion de l’image de son restaurant grâce à son décor rétro et à la mascotte «Pat la patate».

L’adresse du restaurant coïncide avec l’année de l’ouverture de celui-ci.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

25 ans plus tard, il passe le flambeau à François Joyet, qui fait de même en 2013 lorsqu’une fidèle cliente, Priscilla Morin, devient la nouvelle propriétaire.

«Sa priorité était la qualité de ses produits. Nous avons conservé le même producteur de patates. C’était très important pour lui. Il voulait en faire un lieu de rassemblement pour les gens du quartier», commente la femme d’affaires au sujet de M. Wilson, pour qui elle a un immense respect.

«Quand j’ai commencé, on m’a mise en contact avec lui, et je lui ai demandé de goûter toutes nos recettes, pour être certaine qu’il appréciait toujours le goût», de poursuivre celle qui a également fait son nom dans le domaine de l’immobilier.

Céline Dion pose avec «Pat la patate».

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Grandement associé au milieu artistique

En plus de plaire à monsieur et madame tout-le-monde, la poutine, les hamburgers et les pains à la viande de Pat Rétro satisfont les papilles gustatives de certains artistes québécois. La chanteuse internationale Céline Dion et son époux, feu René Angélil, sont – de loin – les clients les plus connus de l’endroit.

Salle à manger de la crèmerie. Un coin a été réservé pour les enfants.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Tout a débuté quand un journaliste a recommandé l’endroit à M. Angélil, qui a aussitôt été séduit par les pains à la viande, à un tel point qu’une visite dans la Vieille Capitale était synonyme d’un détour chez Pat Rétro. Des photos immortalisant leurs nombreuses visites sont affichées à l’entrée du restaurant.

Les prochaines vedettes, de même de les fidèles et nouveaux consommateurs, qui y mettront les pieds seront invités à descendre d’un étage afin de se sucrer le bec, dans la nouvelle crèmerie, un volet ajouté en mai dernier.

Qu’est-ce qui fait la force de Pat Rétro, madame la propriétaire? «Il n’y a rien de congelé, les aliments sont frais, ce qui explique le temps d’attente de quelques minutes. Nous sommes un commerce local qui a conservé son goût unique au fil des décennies tout en continuant à se développer.»

Le fameux comptoir qui a accueilli une tonne de clients depuis 1983.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Québec Hebdo

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