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Dixie Lee Charlesbourg poursuit sur sa lancée

Ouvert en 1964, la chaîne de restauration Dixie Lee a quitté la Rive-Nord de Québec en 1985 avant de rouvrir à Charlesbourg trente ans plus tard. 

Mario Gervais gère le Dixie Lee Charlesbourg avec Bianca Desmeules, avec qui il partage sa vie depuis 14 ans.

Photo TC Media – Charles Lalande

Les propriétaires, Mario Gervais et sa conjointe Bianca Desmeules, ne s’attendaient pas à un tel succès qui perdure.

«La première soirée, c’était complètement fou! Nous avions vendu près de 600 poulets. Depuis, nous avons poursuivi sur notre élan», raconte M. Gervais, dont les parents ont été propriétaires de deux succursales à Baie-Comeau pendant près de 45 ans.

Mme Desmeules se souvient d’avoir avisé des clients qui faisaient la file par cette jolie soirée du mois d’avril. «Vous allez attendre plus d’une heure!», les conseillant presque de revenir une autre journée. Chaque fois, elle essuyait un refus. Les affamés refusaient de lever les feutres.

Au total, on retrouve une quarantaine de Dixie Lee dans l’Est du Canada. Particulièrement populaire au Nouveau-Brunswick et en Gaspésie, la chaîne s’est implantée à Charlesbourg sur le boulevard Louis-XIV. N’eût été d’un accident sur l’autoroute de la Capitale, le restaurant aurait pris racines sur le boulevard de l’Ormière.

«J’étais dans le gros trafic, j’ai pris la sortie juste ici, puis j’ai vu que le Jardin Mobile était à vendre. J’ai appelé Bianca, j’ai dit qu’on allait s’installer ici. Le local et le stationnement étaient grands, c’était parfait», explique M. Gervais, rappelant que l’agent d’immeubles de l’autre local fulminait!

Des vrais de vrais!

Tout en conservant le côté mythique des décors de Dixie Lee, les propriétaires ont pris soin de rénover l’endroit au goût du jour. Depuis, cinq de leurs homologues ont emprunté la même recette.

Parlant de recette, ce qui fait la force de la chaîne, «c’est la recette, des produits faits maison et de qualité», énumère Mme Desmeules. Les nostalgiques ont grandement aidé au succès dans la Vieille Capitale de la seconde génération. Le duo d’affaires a des anecdotes à n’en plus finir.

«La première soirée, un gars nous écrit pour nous informer qu’il viendra en limousine avec ses amis. Je ne le croyais pas du tout. Il est arrivé ici, je n’en revenais pas. D’ailleurs, il nous a montré son tatouage: une cuisse de poulet», raconte la copropriétaire, encore incrédule que «des gens de partout» viennent manger dans leur restaurant.

Force est d’admettre que le goût s’imprègne dans les papilles gustatives de plusieurs familles. Il n’est pas rare de voir de multiples générations partager la même table.

Prochainement, les gens de Québec verront un deuxième, puis un troisième, Dixie Lee s’installer, promet M. Gervais : «Nous regardons près des ponts, vers Sainte-Foy, L’Ancienne-Lorette ou Cap-Rouge. Éventuellement, nous aimerons ouvrir sur la Rive-Sud, mais nous attendons le troisième lien!», raconte-il, mi-sérieux, mi-blagueur.

Un deuxième Dixie Lee verra le jour à Sainte-Foy, Cap-Rouge ou L’Ancienne-Lorette.

Photo TC Media – Charles Lalande

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