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Prix résidentiels peu affectés à long terme par une crise

Les conditions du marché immobilier pourraient rapidement remonter à leur niveau d’équilibre durant la seconde moitié de 2020. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

PRÉVISIONS. L’actuelle pandémie souffle de nombreux inconnus dans le ciel du marché de la revente. La crise aux conséquences économiques mondiales affecte inévitablement la confiance des consommateurs. Néanmoins, avec une croissance de la population, un inventaire réduit et de bas taux d’intérêt, l’immobilier reste bien positionné pour la reprise.

Historiquement, les crises financières et immobilières des 50 dernières années ont eu peu d’effet sur les prix des propriétés. Selon Royal LePage, deux scénarios prévisionnels sont envisageables. Dans le premier, si l’activité économique revient à la normale d’ici la fin du printemps, le prix des maisons devrait demeurer stable avec un léger déclin de 0,5%. En revanche, si l’économie ne reprend qu’à la fin de l’été, les prix pourraient souffrir d’un repli plus prononcé jusqu’à 3,5% d’ici la fin de 2020.

«Les transactions seront temporairement ralenties par la pandémie. Néanmoins, nous n’entrevoyons pas une baisse significative des prix sur une longue période, puisque se loger est un besoin essentiel. Par ailleurs, nous anticipons que les acheteurs ayant mis leur projet résidentiel sur pause, le temps que la crise passe, seront nombreux à revenir sur le marché. Un phénomène de demande refoulée», observe Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général Royal LePage pour le Québec.

Résilience du marché

Même constat du côté de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). En dépit du deuil à faire d’une année qui annonçait un nouveau record provincial au-delà des 100 000 transactions, l’espoir persiste. Plusieurs éléments plaident en faveur de la résilience du marché de la revente. Certes, une chute record de l’ordre de 60% des reventes est attendue au 2e trimestre. Or, ce «gel du marché» devrait permettre une meilleure accessibilité aux acquéreurs.

«Le marché de la revente québécois est en bonne posture pour absorber le choc de la crise, sans baisse significative des prix. Aussi, avec la baisse notable de l’activité, les prochains mois de 2020 offriront un répit aux acheteurs. Cela favorisera notamment l’acquisition de propriétés dans les marchés en surchauffe. À plus long terme, l’activité rebondira», signale Charles Brant, directeur de l’analyse du marché à l’APCIQ.

Québec bien positionnée

Selon Royal LePage, le marché de Québec est bien positionné pour se rétablir des dommages économiques de la Covid-19. Par sa composition et son dynamisme, il demeure plus stable que celui des autres régions de la province. Ainsi, les répercussions de la pandémie sur l’économie régionale et sur le prix des maisons devraient être moins marquées qu’ailleurs.

(Tableau gracieuseté – APCIQ)

Québec Hebdo

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