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Les attraits des centres urbains prévalent

L'intérêt pour la proximité des services et du lieu de travail explique la préférence chez les acquéreurs pour des habitations plus petites et des copropriétés. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

PRÉFÉRENCES. Dans les grands centres urbains, il semble que la tendance à l’étalement connaisse un certain essoufflement. Une analyse récente révèle que les acquéreurs s’intéressent davantage aux propriétés résidentielles situées à proximité des espaces verts, des commodités publiques et de leur lieu de travail.

Un sondage Léger mené l’an dernier auprès des consommateurs confirme cette tendance, alors que près de neuf répondants sur 10 ont fait état de l’importance pour eux de vivre à proximité d’espaces verts. La même proportion des répondants de Québec et de Montréal ont fait valoir que l’accès aux commodités publiques avait autant de valeur à leurs yeux quand vient le temps de prendre la décision d’acheter une propriété.

Le coup de sonde a aussi confirmé que deux Montréalais sur trois cherchent à rapprocher leur domicile de leur lieu de travail, tandis que les trois quarts trouvent important que leur domicile soit desservi par le transport en commun. Pour Québec, ce sont deux acheteurs sur trois qui cherchent un domicile proche de leur lieu de travail, alors qu’un peu plus de la moitié souhaitent avoir accès facilement à du transport en commun.

«Avec des milieux urbains qui s’embellissent et qui font plus de place à des espaces verts, des pistes cyclables, des lieux de loisir et du transport en commun, il n’est pas surprenant de voir les préférences des acheteurs varier. Cela vaut autant pour les millénariaux, avec ou sans enfants, que les boumeurs ou les investisseurs plus aisés provenant de l’étranger», a commenté Sylvain Dansereau, vice-président exécutif de Re/Max Québec.

Qualité de vie

Autre constat révélateur, dans la région de Québec, les acheteurs semblent se tourner davantage vers des propriétés de petite taille, plus récentes, faciles à entretenir et situées dans des quartiers donnant accès aux commodités publiques. Ce choix s’explique probablement du fait que les cellules familiales évoluent différemment.

Les résidents de la capitale optent davantage pour un changement d’environnement que pour l’achat de propriétés d’un cran supérieur. En somme, la population de Québec semble favoriser le critère de la qualité de vie à celui de la superficie habitable.

Québec Hebdo

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