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La consommation responsable, par où on commence?

(Photo – IStock Photos) Photo: Getty Images/iStockphoto

ENVIRONNEMENT. Si l’on entend beaucoup parler des trois R (réduire, réutiliser et recycler), il nous manque parfois des exemples concrets pour embarquer dans le train de la consommation responsable. Marie-Michèle Doyon, créatrice du forum lepeuplier.ca, a quelques idées.

«Le premier geste serait de se demander : est-ce que c’est vraiment nécessaire la chose que je m’en vais acheter? Quand on parle de consommation responsable on parle dans le fond de consommer local, de réutiliser, d’aller vers le bio et le zéro déchet, mais juste de consommer moins en partant c’est l’action la plus concrète que l’on puisse faire», affirme-t-telle.

Consommer de façon plus responsable peut aussi vouloir dire emprunter au lieu d’acheter. «Aller à la bibliothèque pour les livres. Il y aussi La Patente, un atelier où les gens peuvent aller bricoler et emprunter des outils. Il y a des joujouthèques pour les jouets. Le but c’est de moins consommer et de mettre les biens en commun pour les partager. C’est significatif comme action.»

Si la croyance qu’acheter local c’est plus dispendieux est forte, Marie-Michèle a aussi son opinion là-dessus. «Oui c’est plus cher, mais c’est un tout. Quand on achète moins, on peut acheter des choses plus chères mais plus durables, qui encouragent les entrepreneurs d’ici et qui ne sont pas faites dans des conditions déplorables comme dans d’autres pays», croit-elle.

Dans la même optique, acheter usagé fait en sorte que le bien n’a pas besoin d’être produit à nouveau. «C’est beaucoup ça le problème environnemental: on épuise les ressources. On les gère mal. Il y a beaucoup trop de transport aussi ce qui pollue énormément. Au final, acheter usagé réduit grandement notre empreinte environnementale.»

L’autre grosse section de la consommation responsable est l’achat en vrac. Les déchets c’est un problème gigantesque, les mers de plastique c’est une réalité. «La meilleure action à faire c’est de penser avant d’acheter. Et le faire de façon locale et durable le plus possible. Il faut se demander comment sont produites les choses et comment elles vont finir. Et puis, combien ça coûte au final une bonne paire de bottes plus chère mais qui va durer pendant des années plutôt que celles plus cheap que tu devras remplacer chaque année ?» La question se pose en effet.

Marie-Michèle Doyon consacre un minimum de 20h par semaine à forum.peuplier.ca (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

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