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La parole aux candidats à l’élections fédérales 2019 dans Louis-Hébert

POLITIQUE. Cette semaine, L’Appel vous présente les candidats dans la circonscription de Louis-Hébert à l’aide de cinq phrases à terminer.

Daniel Brisson, Parti populaire

Ex-candidat à la mairie de Québec, Daniel Brisson est un chef d’entreprise de la région de Québec. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «citoyen engagé depuis 1987 à tous les paliers, je suis président d’une petite entreprise et membre de la Chambre économique Canada-Europe. Je crois en l’implication des gens en politique pour faire avancer des dossiers qui touchent une localité, une région ou un pays. Le Canada de 2019 a besoin d’une voie politique différente du bipartisme traditionnel.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «être à l’écoute des citoyens de Louis-Hébert; exiger la transparence du CN sur l’état du pont de Québec; réviser la promesse de subvention de 1,2G$ pour le tramway en demandant un état d’avancement mensuel du projet transparent; écouter tous les intervenants dans le dossier du terrain fédéral sur Hochelaga; et appuyer la croissance de l’Université Laval.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin… «d’un allègement fiscal pour les entreprises; de l’élimination des barrières interprovinciales; d’un appui au projet du port de Québec qui entraînera prospérité et emplois bien rémunérés; d’un troisième lien fonctionnel pour assurer la sécurité socio-économique régionale; et remettre aux contribuables l’argent qu’il leur revient.»

La protection de l’environnement passe par… «l’application d’un plan réaliste pour protéger le fleuve Saint-Laurent; arrêter de donner 2,4G$ pour des projets environnementaux en Afrique et investir dans des technologies d’avenir; se retirer de l’Accord de Paris dont les cibles reposent sur des bases critiquées et revoir notre stratégie de développement sans dépendre de l’ONU.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «une réflexion sur nos lois; encourager le milieu culturel; permettre une liberté d’exportation de nos entreprises en diminuant les contraintes; continuer d’affirmer notre appartenance et notre fierté de faire partie du Canada, d’un océan à l’autre.»

Ali Dahan, Indépendant

Candidat indépendant, Ali Dahan est un diplomate international à la retraite, président de l’UAQASA et membre des plusieurs c.a. d’OBNL. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «je veux servir et non me servir, dans le but d’améliorer la vie de nos concitoyens. Je souhaite continuer mon combat contre la corruption, le favoritisme, l’évasion fiscale et la discrimination au nom de la justice sociale. Je mettrai à profit mes 30 ans d’expérience dans différents c.a. à Québec pour le vivre ensemble et verserai 75% de mon salaire aux plus vulnérables.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «de développer une nouvelle dynamique de consultation et de rétroaction. Mes nombreuses rencontres m’ont permis de prendre connaissance des problèmes socio-économiques des jeunes couples qui peinent à rejoindre les deux bouts, gens seuls ayant des enfants handicapés, personnes âgées et femmes monoparentales, obstacles relatifs à l’intégration. Je compte favoriser l’égalité des chances pour toutes les couches sociales de la population.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin de… «définir des stratégies pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, afin d’éviter la fermeture d’entreprises qui n’arrivent plus à recruter. Avec le vieillissement de la population, l’économie du savoir, l’immigration, l’innovation technologique et l’octroi d’incitatifs aux retraités qui souhaitent travailler peuvent solutionner ce problème.»

La protection de l’environnement passe par… «une prise de conscience collective des problèmes relatifs aux changements climatiques et une application rigoureuse de l’Accord de Paris de 2015 sur le climat, ainsi que des actions proposées par les Nation-Unies lors du sommet du 23 septembre dernier, pour accélérer la réponse mondiale face à l’aggravation de la crise climatique.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «la taxation des grands réseaux (Facebook, Amazon, Google, Netflix, Apple et autres). Avec la part qui reviendra au Québec, investir dans la culture, la langue, l’art et le folklore québécois, dans le respect des droits fondamentaux des autochtones, anglophones et allophones. Il faudrait une aide récurrente pour nos artistes et écrivains.»

Macarena Diab, Parti vert

Macarena Diab détient une maîtrise en relations internationales des HEI de l’Université Laval et travaille chez DevAlto Technologies. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «je veux être certaine que j’ai fait tout mon possible pour nous donner les moyens d’avoir des personnes au pouvoir qui représentent nos valeurs et nos priorités québécoises.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «de m’assurer que le gouvernement utilise une perspective verte dans la prise de décisions au Parlement,  afin que les intérêts des citoyens et citoyennes de Louis-Hebert soient respectés.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin de… «se doter d’un réseau de transport qui pourra soutenir la croissance de la population pendant les prochaines années, afin d’assurer la qualité de vie de ses habitants.»

La protection de l’environnement passe par… «ne pas avoir peur de faire le premier pas vers une transition énergétique. Pas dans 5 ou 10 ans, mais dès maintenant.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «qu’on se donne les moyens de  protéger notre langue, notre histoire et notre patrimoine.»

Marie-Josée Guérette, Parti conservateur

Diplômée de l’Université Laval en sciences politiques et de l’École nationale d’administration de Paris, Marie-Josée Guérette a fait carrière dans la fonction publique et dans des postes de direction de grandes entreprises. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «je considère que l’idée de travailler pour le bien commun, pour l’avancement de la société, de prendre part aux décisions qui font avancer le pays est quelque chose d’emballant. Le service public demeure, à mes yeux, une des voies les plus nobles à suivre.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «de me mettre au travail pour faciliter la vie des familles, des aînés et de tous les citoyens de Louis-Hébert en diminuant leur fardeau fiscal.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin… «d’infrastructures efficaces et modernes pour favoriser les déplacements et, comme tout le Québec,  d’une voix forte et réellement efficace à Ottawa pour défendre ses intérêts.»

La protection de l’environnement passe par… «le développement de technologies vertes qui auront un effet local, national et, surtout, international dans la lutte aux changements climatiques. Le Parti conservateur mise sur le génie québécois et canadien pour relever ce défi.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «la mise en place de mesures pour s’assurer que les créateurs de contenu reçoivent une partie des revenus de publicité des géants du Web. Une démocratie saine dépend d’une presse indépendante, libre de toute influence politique.»

 

Christian Hébert, Bloc québécois

Historien de formation, Christian Hébert est un producteur agricole de la Capitale. Il est le maître cidriculteur et propriétaire du Domaine Hébert. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «le Québec possède tous les atouts pour devenir un pays. Au Bloc québécois, nous sommes engagés à faire progresser ce beau, grand et légitime projet de doter la nation québécoise des pouvoirs d’un pays souverain, dont la Ville de Québec sera la rayonnante capitale.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «la mobilité et le transport des personnes comme des marchandises qui constituent des enjeux au cœur de la lutte contre la crise climatique, de notre économie et de notre qualité de vie. Le Bloc québécois appuie le projet de Réseau structurant de transport en commun de Québec. Il s’engage à soutenir les projets qui contribuent à la réduction des émissions de GES, contribuent à la fluidité des déplacements et améliorent la qualité de vie des citoyens.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin… «Le Bloc québécois exige une répartition juste pour le Québec des activités de recherche du fédéral, à la hauteur de ce qui existait avant les diminutions amorcées en 2007, et un retour à un processus rationnel d’évaluation des projets par des scientifiques plutôt qu’en fonction de priorités fédérales mal adaptées au Québec.»

La protection de l’environnement passe par… «la soumission de tous les projets sous juridiction fédérale, qui sont situés ou passent par le Québec, à une évaluation du BAPE québécois et à l’approbation par les municipalités concernées. Et le Bloc utilisera tous les moyens à sa disposition, qu’ils soient parlementaires, politiques, diplomatiques ou juridiques, pour bloquer le projet d’oléoduc Énergie Est.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «de mettre un terme à la concurrence déloyale des géants du Web. Si nous voulons une culture vivante, qui rayonne davantage avec des artistes talentueux qui vivent mieux de leur art, nous devons d’abord combattre le manque de volonté et de vision d’Ottawa.»

Jérémie Juneau, Nouveau parti démocratique

Étudiant en comptabilité, Jérémie Juneau est originaire de l’Abitibi-Témiscamingue. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «il est important de s’engager individuellement et collectivement pour améliorer notre société. Notre génération devra relever de nombreux défis et nous sommes les mieux placés pour réfléchir sur le long terme à comment mettre en place une économie qui sera à l’avantage de tous et toutes, les prochaines générations incluses.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «de mieux défendre les organismes et les mobilisations citoyennes de mon comté. De nombreuses personnes se sentent oubliées par les institutions politiques et deviennent cyniques : je voudrais remédier à ce problème grave sur le plan démocratique.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin… «d’un réseau de transport efficace et confortable pour que les travailleurs et les travailleuses aient envie de l’utiliser et d’abandonner leur voiture, ce qui permettra de réduire grandement les problèmes de congestion routière. De cette façon, nous allons aussi assurer davantage le droit à la mobilité pour tous et toutes.»

La protection de l’environnement passe par… «une réorganisation complète de notre système économique. Nous devons mettre en œuvre les principes d’une fiscalité verte. Par exemple, pensons à une meilleure tarification du carbone, à des investissements favorisant l’économie circulaire, à la mise en place d’incitatifs financiers et de règles strictes pour s’assurer que nos logements soient mieux isolés, etc.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «une meilleure valorisation des communautés culturelles canadiennes, notamment par un encadrement des géants du web. Nous devons aussi mieux soutenir nos institutions culturelles et en faire une meilleure promotion. Nous devons autant favoriser une ouverture sur le monde que le rayonnement de notre culture ici et à l’étranger.»

Joël Lightbound, Parti libéral

Avocat de formation, Joël Lightbound est le candidat sortant sous la bannière libérale dans la circonscription de Louis-Hébert. (Photo gracieuseté)

Je me présente en politique parce que… «je sais qu’il est possible d’y faire de bonnes choses, comme d’avoir fait reculer la pauvreté de 40% chez les enfants, d’avoir investi en logement, en science, en culture et d’avoir mis en œuvre un plan ambitieux et réaliste pour lutter contre les changements climatiques. Je sais aussi qu’on peut en faire plus pour une société juste et responsable, qui prend soin de son monde et de son environnement.»

Ma priorité locale après mon élection sera… «de continuer à défendre le chantier Davie; de m’assurer que progresse le projet de train grande fréquence (TGF) reliant Québec à Windsor, et que soit reconnu le site Cartier-Roberval comme faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO tout en épaulant la Société d’histoire du Cap-Rouge pour le financement de fouilles archéologiques.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin… «d’un gouvernement qui comprend l’importance de la science et de l’innovation, qui soutient la formation de la main-d’œuvre et qui facilite l’immigration pour ceux et celles qui veulent venir contribuer à notre prospérité.»

La protection de l’environnement passe par… «un prix sur la pollution, l’interdiction des plastiques à usage unique, l’électrification des transports et par des investissements en transport en commun – par exemple notre engagement de 1,2G$ pour le réseau structurant à Québec. Et aussi, par le développement et la valorisation de technologies propres, par deux milliards d’arbres à planter et par la protection de 30% de notre territoire d’ici 2030. Et bien plus!»

À l’ère numérique, notre identité culturelle nécessite… «des investissements, des garanties de contenu local, et des protections pour s’assurer que les géants du Web qui profitent du système y contribuent également.»

Québec Hebdo

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