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Salaire minimum: Le PQ table sur 18$ de l’heure

Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon Photo: Quentin Dufranne / Métro Média

À la veille de la fête du Travail, le Parti québécois (PQ) a promis une augmentation du salaire minimum à 18$ de l’heure. La mesure, visant à «lutter contre l’appauvrissement des travailleurs», serait mise en place progressivement.

Elle serait aussi accompagnée d’une réforme de la Loi sur l’équité salariale. Cette dernière viserait à assurer davantage de protection aux personnes salariées et à combattre l’écart de rémunération entre les sexes.

Le chef de la cohorte péquiste et candidat dans la circonscription de Camille-Laurin, Paul St-Pierre-Plamondon, en a fait l’annonce dimanche matin.

«Avec le salaire minimum actuel à 14,25 $ l’heure, ce qui équivaut à environ 27 000 $ par année, personne ne peut vivre dignement. Même en tenant compte de la hausse horaire prévue de 0,75 $, on est loin d’atteindre un revenu décent, vu l’augmentation fulgurante du coût de la vie ces derniers mois», a déclaré le PQ par voie de communiqué.

Protéger les travailleurs

Afin d’atteindre ses objectifs d’amélioration de la condition des travailleurs Québécois, Paul St-Pierre-Plamondon mise sur une modification de la Loi sur l’équité salariale.

Le PQ prévoit, dans les grandes lignes, de doper la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), en la dotant de moyens plus importants. Il s’agit de l’organisme auquel Québec confie la promotion des droits et des obligations dans le monde du travail.

Les péquistes sanctionneraient lourdement les employeurs qui ne se plieraient pas aux règles de l’équité salariale et contraindraient aussi les entreprises du secteur privé n’ayant pas adopté ce règlement à le faire.

Le PQ exigerait également la création d’un comité de maintien de l’équité salariale dans toutes les entreprises.

Vaincre l’iniquité salariale

Outre le montant du salaire minimum, le PQ de Paul St-Pierre-Plamondon a pointé du doigt les problèmes de disparité hommes-femmes en matière de rémunération.

«Il n’est pas normal que des femmes subissent encore des iniquités salariales en comparaison de leurs collègues masculins, faute de mordant dans la Loi sur l’équité salariale. Or, encore aujourd’hui, la rémunération horaire moyenne des femmes représente 91,9 % de celle des hommes», a fait valoir le PQ.

En ce sens, le Parti québécois mettrait en place une série de mesures pour lutter contre l’iniquité salariale: «les sommes forfaitaires seront remplacées par des ajustements salariaux avec intérêts légaux, et les montants dus aux femmes ne pourront être étalés dans le temps – l’ajustement salarial rétroactif constaté en vertu de la loi devra donc être versé sur-le-champ.»

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