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La dose de rappel moins populaire chez les Québécois

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Photo: Violeta Stoimenova/iStock

Près de 42% des Québécois doublement vaccinés n’ont pas l’intention d’obtenir leur dose de rappel, alors que 15% d’entre eux se disent indécis, selon la plus récente analyse statistique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les raisons évoquées pour ce refus varient largement. Une tranche de 30% des répondants s’estime bien protégée à deux doses, tandis que 24% ont déjà contracté la COVID-19. Par ailleurs, une personne sur dix a eu des effets secondaires après sa deuxième dose, et refuse donc d’en recevoir une troisième.

À l’échelle québécoise, 67% des citoyens ont reçu une troisième dose, et 24% seulement deux doses. Près de 6% de la population n’aurait pas l’intention de se faire vacciner du tout, et 1% des Québécois demeurent indécis.

Parmi ceux qui hésitent à tendre le bras pour une troisième fois, on trouve majoritairement des hommes (47%, contre 37% de femmes). Près de la moitié d’entre eux sont âgés de 25 à 44 ans.

Une part du blâme

Selon Québec solidaire, le gouvernement «a une part de responsabilité» pour les faibles taux d’administration de la troisième dose. «Le Québec est un des endroits où ça a été le plus long avant qu’on déploie la troisième dose, et aujourd’hui on voit les conséquences de ce retard-là», déplore le co-porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois.

Le parti aurait souhaité qu’une brigade chargée de faire de la sensibilisation aux portes soit déployée. S’il avait été au pouvoir, il aurait également accordé du financement aux milieux communautaires pour qu’ils participent à l’effort vaccinal, en plus de rendre la vaccination disponible dans les CLSC.

Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement a mis en place un service de navettes dans les quartiers les moins vaccinés de Montréal. La mesure sert à sensibiliser les citoyens récalcitrants et à les transporter vers des sites de vaccination.

Le Parti québécois estime que des efforts de sensibilisation sont toujours à faire pour convaincre les Québécois d’opter pour la dose de rappel. «Je pense qu’il y a un intérêt à bien informer la population au sujet d’où on s’en va du côté de la Santé publique avec la vaccination», estime le chef Paul St-Pierre Plamondon.

La cheffe libérale Dominique Anglade abonde dans le même sens, rappelant aussi qu’il faut éduquer les plus jeunes quant aux bienfaits de la vaccination.

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