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COVID-19: Québec et Lévis sortent de la zone «d’urgence»

François Legault, premier ministre du Québec. Photo: Métro Média - Archives Josie Desmarais

PANDÉMIE. Les régions les plus touchées du Québec voient leurs restrictions sanitaires s’alléger. C’est le cas de Québec et de Lévis, qui sortiront lundi prochain de la zone «rouge foncé».

Le premier ministre François Legault a confirmé la nouvelle mardi. «La situation s’est beaucoup améliorée», a confirmé l’élu caquiste, lors d’un point de presse dans la Capitale-Nationale.

C’est donc dire que les commerces non essentiels y rouvriront et que les élèves du secondaire pourront retourner à l’école.

Le premier ministre se réjouit des tendances observées durant le mois d’avril, qu’il avait qualifié de «tous les dangers». «On s’en sort très bien», a signifié l’élu, qui espère pouvoir annoncer des passages en zone orange très bientôt.

«Le test du mois d’avril, je pense qu’on l’a très bien passé. Le mois de mai sera celui de la vaccination», a ajouté le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui avait affirmé en matinée que les objectifs de vaccination québécois pourraient être atteints d’ici juin.

Réouverture

François Legault et sa cellule de crise n’ont pas encore fixé les dates de la «séquence de réouvertures» à laquelle le premier ministre avait fait allusion la semaine dernière. Or, elle dépendra en grande partie du bon déroulement de la campagne de vaccination.

«Si on veut enlever des mesures sanitaires, on doit monter [le rythme de] la vaccination», a résumé Christian Dubé, mardi.

En date de mardi, 20 000 rendez-vous avaient été laissés libres au Québec, dont 10 000 à Montréal. «Il faut que les Québécois soient au rendez-vous tous les jours», a signifié le ministre.

Plus de 37% de la population québécoise a reçu au moins une dose vaccinale jusqu’à maintenant. Québec souhaite vacciner chaque tranche d’âge à une hauteur d’au moins 75%. Jusqu’au 14 mai, les autorités sanitaires ouvriront graduellement l’inoculation aux Québécois de 18 ans et plus.

Quant aux mineurs, ils devraient être vaccinés en milieu scolaire. «À brève échéance, Pfizer va avoir des autorisations pour les douze à quinze ans», a même souligné le directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

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