Les aînés veulent se faire entendre auprès des candidats

ÉLECTIONS MUNICIPALES. À leur tour, les représentants des regroupements d’aînés profitent de la campagne électorale pour interpeller les candidats qui souhaitent les représenter dans la région de Québec. Ils mettent le poids de leur forte représentation et, surtout, de leur forte participation au vote, pour mettre l’éclairage sur certains sujets qui les concernent directement.

Gérald Lépine et Rosaire Roy, respectivement directeur et président du c.a. de la FADOQ région de Québec, ont fait valoir les espoirs des aînés à l’approche du scrutin municipal.

(Photo gracieuseté)

«La clientèle aînée est celle qui, élection après élection, vote en plus grand nombre. Les élections municipales de dimanche prochain ne feront pas exception. Nous voulons, par notre intervention, exprimer quelques réalités que vivent les gens que nous représentons», ont insisté Rosaire Roy et Gérald Lépine, respectivement président du c.a. et directeur de la FADOQ région de Québec.

Les deux intervenants affirment que la précarité économique est, pour une proportion importante de la population aînée, une problématique alarmante. Ils citent en exemple un couple n’ayant pas de fonds de retraite. Avec les montants combinés du Régime des rentes du Québec, de la Pension de la sécurité de vieillesse et du Supplément de revenu garanti, ils pourront recevoir en prestation près de 32 000$.

Transport

«Qu’on soit en ville ou en région, les problèmes de mobilité sont au coeur de nos revendications. En ville où il y a des sociétés de transports, le coût des passages est en constante augmentation. De plus, certains éléments comme les horaires papier ne sont plus imprimés et remplacés par une application Internet», note M. Roy.

En région, ajoutent les porte-parole de la FADOQ, c’est l’absence de transport qui est le problème. Sans service d’entraide opéré par des bénévoles, plusieurs municipalités n’auraient aucun moyen de transport pour les aînés. Ils souhaitent une plus grande injection d’argent, mais aussi une réorganisation du modèle d’action.

Habitation

Selon M. Lépine, une proportion importante d’aînés ne peut se loger dans les résidences pour personnes âgées à cause des coûts élevés. À son avis, «le vieillissement accéléré de la population, une réalité, devrait pousser les municipalités à accélérer la construction de logements à prix modique».

Santé

Il est reconnu qu’une personne qui vieillit à la maison requiert moins de soins que celle qui est en institution. «Dans cette optique, allèguent MM. Roy et Lépine, nous demandons aux municipalités, en lien avec les instances du ministère de la Santé et des Services sociaux, de mettre en action des partenariats avec l’ensemble des intervenants du milieu.»

«Enfin, nous demandons que le gouvernement municipal puisse se rapprocher de sa population. Que les décisions puissent être prises pour l’ensemble des citoyens, y compris les aînés. Déjà avec le programme MADA (Municipalité amie des aînés), c’est un pas dans la bonne direction, mais il reste tellement à faire», concluent les représentants de la FADOQ, en rappelant que les problématiques des aînés ont des impacts sur leur isolement, ainsi que sur leur qualité de vie et leur santé.

TC Media

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