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Voici le guerrier de Charlesbourg

Mathys Rangers, de Charlesbourg Photo: Gracieuseté

L’arrondissement de Charlesbourg abrite de vrais guerriers, reconnus dans leur entourage pour leur courage, leur résilience et leur force. L’un d’entre eux s’appelle Mathys Rangers et vient d’avoir neuf ans. Voici l’histoire d’un enfant inspirant, dont le courage n’a d’égal que son grand coeur. 

«Ça a commencé en août 2020, se rappelle sa mère Roxanne Laverdière. Il avait des douleurs aux jambes et au dos. Après, c’était des pics de température étalés sur plusieurs semaines.» La femme, également infirmière, avait le sentiment que quelque chose n’allait pas avec la santé de son fils.

En plein début de pandémie, l’enfant a été contraint de se rendre au CHUL pour passer une série de tests. Le diagnostic est tombé en octobre. «Une leucémie lymphoblastique aigue… un cancer, c’était ça.» Sans tarder, l’équipe médicale a mis en place des traitements essentiels à sa guérison. Des ressources sont aussi arrivées pour calmer la tempête violente qui sévissait autour de la grande famille de Mathys, qui compte quatre enfants. «On a eu une personne ressource de Leucan, Maryse Chevalier, qui a été très aidante, précise-t-elle. Elle a rencontré mes quatre enfants pour établir leurs besoins, elle a soutenu notre famille à travers nos émotions et elle nous a aidé à remplir des papiers.»

Retour à l’école

Au bout d’un moment, le petit patient est retourné à l’école. Il avait doublé de poids et n’avait plus de cheveux. Les regards inquiets, les tabous et les questions planaient dans sa classe de 3e année de l’école Guillaume-Mathieu. «Où est l’autre Mathys? Va-t-il revenir?», qu’on lui demandait avec toute la naïveté du monde.

La famille de Mathys

«Maryse est aussi venue à l’école pour sensibiliser les élèves, démystifier c’était quoi le cancer, briser des tabous, expliquer pourquoi il avait besoin de pauses et quelles sont les précautions qu’il devait prendre. Elle est aussi allée dans la classe de son grand frère pour mettre en place des repères et donner des réponses. Un programme de tutorat a aussi été mis en place pour poursuivre la progression et éviter les retards d’apprentissage.»

Redonner à Leucan

Le jeune guerrier finit ses traitements de chimio dans quelques semaines. La page n’est pas encore complètement tournée, mais ça augure très bien. «Il va sonner la cloche de fin de traitement à la fin novembre», se réjouit sa mère.

L’année dernière, la famille a réussi à amasser 5096$ en dons à son école dans la tirelire virtuelle de Leucan, ce qui a attiré l’attention des organisateurs. Cette année, la famille s’implique davantage avec l’équipe en faisant la promotion de la tirelire virtuelle de l’organisme, et notamment en collaborant au défi de trouver 400 écoles participantes à la tirelire. «Pour faire un don, il faut aller sur le site et choisir son école à l’adresse Halloweeen-leucan.com. C’est super simple!» Par leurs actions bienveillantes, Mathys, sa famille et tous les donateurs aideront d’autres familles à combattre la maladie, et faire une réelle différence dans leur qualité de vie.

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