Soutenez

Parents-Secours Beauport menacé par un manque de bénévoles

Photo: Archives Métro Média / Gracieuseté

L’organisme Parents-Secours de Beauport est à la recherche de bénévoles afin de pouvoir continuer à exister. L’enjeu n’est pas un manque de foyers refuge, mais davantage en amont au niveau opérationnel.

Une des membres du conseil d’administration quittera prochainement en raison d’un déménagement et doit être remplacée, sans quoi l’organisme ne répondra plus aux exigences du quartier général. «On est trois sur le comité et c’est le minimum exigé. Comme cette membre quitte Beauport, elle ne peut plus siéger», explique la présidente de Parents-Secours Beauport, Sandra Lacroix.

De plus, des bénévoles de soutiens sont aussi recherchés afin de permettre d’accélérer le recrutement de foyers refuges puisque les familles intéressées à le devenir doivent d’abord être rencontrées par l’organisme. «Présentement, on a 26 ou 27 maisons dans Beauport qui ont leur affiche. On a une liste d’attente d’une quarantaine de personnes qu’on doit aussi aller rencontrer pour voir s’ils répondent aux critères», détaille Mme Lacroix.

«On est trois filles du même âge avec de jeunes enfants. On a plein de projets, on veut s’impliquer, mais le temps nous manque énormément. Si on pouvait trouver d’autres personnes qui veulent s’impliquer pour nous aider, ça changerait la dynamique», ajoute-t-elle. Parmi les projets, l’organisme aimerait être davantage visible dans les écoles ou lors d’événements communautaires dans le quartier. «Comme on manque déjà de temps à trois, on ne peut pas le faire. Et si on le faisait, on aurait encore plus de demandes pour devenir foyer refuge… et on n’est pas en mesure de répondre à la demande présentement.»

Quelques heures par mois

Les personnes intéressées à s’impliquer peuvent se manifester via la page Facebook de l’organisme. «Ce dont on a besoin, ce sont des personnes qui auraient quelques heures par semaine ou par mois pour s’impliquer. Ils n’ont pas nécessairement besoin de prendre le poste de trésorier qui se libère. Ils peuvent simplement nous dire “Je peux aller rencontrer des familles dans tel secteur”», mentionne Mme Lacroix.

Ces rencontres avec les familles ne durent qu’une quinzaine de minutes. Elles permettent de compléter certains documents et de valider par exemple que la porte de la maison soit visible de la rue et facile à identifier.

Pas seulement pour les enfants

Si vous avez grandi dans les années 1980 ou 1990, vous avez certainement entendu parler de l’organisme à l’école. Vous connaissez aussi très bien l’affiche-fenêtre rouge et blanche permettant d’identifier les foyers refuges. L’organisme a été fondé en 1976 suite à la disparition d’un jeune garçon. Il a essentiellement calqué une initiative née en Ontario quelques années auparavant. Toutefois, sa mission n’est pas uniquement centrée sur le soutien aux enfants dans le besoin. «Ce qu’on veut, c’est de rendre nos quartiers plus sécuritaires. On essaie aussi d’inclure les aînés parce qu’ils restent de plus en plus longtemps dans leurs maisons. On entend chaque année des histoires de personnes qui sont parties prendre une marche et qui se sont perdues», indique Mme Lacroix.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.