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FEQ: Les restaurateurs de Grande Allée fébriles

La Grande Allée commence à s'animer. Photo: Métro Média Benjamin Aubert

Le début du Festival d’été de Québec comme on le connaissait avant la pandémie excite les restaurateurs de Grande Allée. En milieu d’après-midi mercredi, tous s’affairaient aux derniers préparatifs avant le premier souper de l’événement.

Autant à l’Inox, à L’Atelier qu’au St-Hubert, le mot «fébrilité» est revenu lors des discussions de Métro avec les patrons de ces établissements. À l’Inox, le propriétaire Philippe Desrosiers avait le sourire accroché jusqu’aux oreilles. «Enfin! Après trois ans d’absence, on sent une fébrilité sur Grande Allée. On voit les sourires sur les visages des employés et des clients. Je pense que mes employés n’ont aucune idée de ce qui va se passer dans les prochains jours», disait-il en riant.

«On n’est jamais prêts à vivre un Festival d’été. Cette année, ce sera le premier pour le trois quarts de mes employés.»

-Jonathan Ollat, copropriétaire de L’Atelier

«Aucune idée», puisque pour la grande majorité d’entre eux, l’expérience d’un Festival d’été est inexistante. La pandémie et la pénurie de main-d’œuvre ayant causé un important roulement de main d’œuvre. «Encore hier, je formais du personnel. Cette année, je vais faire le FEQ avec 35 employés plutôt que 25 comme je l’ai déjà fait par le passé parce que j’ai beaucoup de monde qui est arrivé il n’y a pas si longtemps», révélait M. Desrosiers.

De l’autre côté de la rue, le copropriétaire de L’Atelier, Jonathan Ollat, abondait sensiblement dans le même sens. «On n’est jamais prêts à vivre un Festival d’été. Cette année, ce sera le premier pour le trois quarts de mes employés. Ça fait plusieurs semaines qu’on les sensibilise à ce que sera le Festival», mentionnait-il.

À la rôtisserie St-Hubert située tout près de la Place Georges-V, le directeur général Stéphane Lapointe expliquait qu’il pouvait profiter de la camaraderie des autres succursales du Groupe Martin dans la région de Québec pour pallier aux enjeux de personnel. Tout comme à L’Atelier, seulement 30% de son personnel a déjà vécu l’achalandage du FEQ. «On a fait plusieurs rencontres avec les employés pour les préparer et tantôt, lorsque le quart de travail de soirée débutera, nous allons commencer avec une rencontre d’une quinzaine de minutes avec eux pour revoir l’essentiel.»

Le premier week-end sera achalandé

«On sent qu’il y a un happening. Que les gens ont le goût de sortir. Depuis la Saint-Jean, même s’il n’y a pas d’évènement, les gens sont là. Comme le festival affiche complet, nous ne sommes pas du tout inquiets que la clientèle sera là tous les soirs», indiquait M. Lapointe de St-Hubert lorsque questionné sur les soirées qu’il entrevoit être les plus achalandées.

Les restaurateurs rencontrés par Métro se sont toutefois entendus. Ils sentent un intérêt marqué pour les concerts de Luke Combs vendredi, Maroon 5 samedi et Rage Against The Machine le second samedi de l’événement. «Beaucoup doutent du country, mais ça reste de notre côté la soirée qui est la plus en demande», dévoilait Jonathan Ollat de L’Atelier.

Toutefois, ils s’attendent aussi à une grosse soirée d’ouverture avec Charlotte Cardin. «Ce soir, ça va être incroyable. On sent déjà quelque chose sur Grande Allee. C’est l’fun parce que le FEQ est varié», notait aussi Philippe Desrosiers à l’Inox.

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