Le site Cartier-Roberval bonifié de nouvelles installations

PATRIMOINE. Réaménagé à la suite des fouilles archéologiques qui y ont été menées, le site Cartier-Roberval est à nouveau rouvert au public. Cette intervention ayant nécessité un investissement de 8,4M$ a permis d’assurer la conservation du site et d’en bonifier les installations. L’inauguration faite en présence de la vice-première ministre du Québec et députée locale de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, concrétise un engagement pris en ce sens en 2018.

«Ce projet s’articule autour de profondes valeurs identitaires. Il est pour le moins assez exceptionnel que ce magnifique site sur les hauteurs de Cap-Rouge s’avère le berceau de la colonie française sur le continent. Par la même occasion, il témoigne de la rencontre entre deux peuples, soit nos ancêtres européens et les autochtones d’origine iroquoienne. L’importance d’un tel endroit sollicite notre intérêt pour sa préservation», souligne Mme Guilbault.

Au terme de quatre ans de travaux méticuleux, le site archéologique profite désormais de l’ajout d’un bâtiment d’accueil, d’un parcours d’interprétation et d’une passerelle d’observation. Celle-ci offre un point de vue panoramique sur le fleuve Saint-Laurent et l’embouchure de la rivière du Cap Rouge. Le parcours d’interprétation est pour sa part appuyé par une expérience en réalité augmentée. Elle présente les lieux tels qu’ils étaient à l’époque de leur occupation par Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval, 70 ans avant la fondation de Québec.

Deux volets additionnels sont en développement. Il s’agit, d’une part, de poursuivre les recherches avec les experts de l’Université Laval sur les 6000 artéfacts découverts. Et, d’autre part, de monter une exposition en collaboration avec le Musée de la civilisation. Valorisée avec la participation de la Nation huronne-wendat, la conservation du site est sous la responsabilité de la Commission de la capitale nationale du Québec. Se voulant un hommage aux récits humains autochtones et français, sa visite favorise la rencontre et le dialogue entre les cultures.

Métro Média