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Montant de 250 000$ pour la santé mentale à Québec

Les chercheurs tenteront de comprendre comment l'appareil peut aider des patients ayant d'autres types de fragilités. Photo: Gracieuseté

SANTÉ. Un don significatif de 250 000$ vient d’être annoncé dans le cadre de la journée Bell Cause pour la cause.

Le montant servira à l’acquisition d’un 2e appareil de neuromodulation pour traiter certaines maladies psychiatriques comme la dépression, et pour réduire les délais de traitement. «On souhaite doubler l’offre de service actuelle pour optimiser l’accès aux patients souffrant de dépression qui répondent moins bien aux traitements habituels, comme la médication ou la psychothérapie», explique Maryse Beaulieu, directrice générale de la Fondation CERVO. L’autre appareil sert déjà à traiter, entre autres, un grand nombre d’anciens militaires vivant avec des problèmes de santé mentale. Les délais d’attente pour l’utilisation de cette technologie peuvent durer jusqu’à huit mois.

Le fonctionnement de la technologie

Le principe de fonctionnement de la neuromodulation repose sur l’impulsion d’un champ magnétique qui pénètre les tissus et induit des courants électriques agissant sur l’activité neuronale dans une région corticale précise. Ces courants induisent des impulsions de manière rythmique et répétitive, qui permettent l’inhibition ou l’excitation corticale, sans avoir recours à une anesthésie générale ou des relaxants musculaires.

Le patient n’a pas de préparation quelconque à faire lorsque vient le moment de recevoir ses traitements, mais il doit répondre à une série de critères et être référé par son médecin pour y avoir droit. Il doit être disponible au moins trois à quatre semaines pour recevoir une vingtaine de traitements.

Efficace pour d’autres problèmes?

La Fondation CERVO et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale explorent également la faisabilité d’élargir l’utilisation de cet l’appareil à des désordres psychiatriques autres que la dépression majeure comme la schizophrénie, la manie, le stress post-traumatique et le trouble obsessif compulsif. La Fondation travaille avec les chercheurs afin d’analyser les protocoles actuels pour optimiser les temps de traitements. «Avec le plan d’action interministériel en santé mentale qui sera déployé sous peu, l’un des objectifs fixés est d’accroitre l’accessibilité des services en santé mentale. Il convient de travailler à la prévention des troubles mentaux, mais aussi de donner la capacité à notre réseau de la santé et des services sociaux d’intervenir efficacement auprès de la population», a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

La Fondation CERVO recueille depuis 1977 des fonds dans le but de contribuer à la recherche, à l’amélioration des soins et à l’information et la sensibilisation en santé mentale.

Autre article sur le sujet d’investissements en santé mentale : https://journalmetro.com/actualites/politique/2764394/investissement-sante-mentale/

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