Soutenez

28 jours sans alcool : relèverez-vous le défi?

En 2021, plus 1 700 000$ on été amassés grâce au Défi. Photo: iStock

DÉPENDANCES. Serez-vous de ceux qui remplaceront leur petite bière de semaine ou leur verre de vin du samedi soir par des boissons non alcoolisées en février?

Le Défi 28 jours sans alcool revient pour une 9e édition du 1er au 28 février prochain. L’initiative vise à encourager les Québécois à réfléchir à leur relation avec l’alcool, particulièrement depuis la pandémie, à parler ouvertement des tabous en lien avec l’alcool et à prendre une pause pour soutenir la cause. «Cette campagne de levée de fonds est menée par la Fondation Jean Lapointe. On souhaite amasser 1500000$ avec les inscriptions en ligne pour soutenir la prévention des dépendances chez les jeunes au niveau secondaire, explique l’humoriste et acteur Jean-Michel Anctil, porte-parole de l’évènement et ancien résident de Charlesbourg. On veut que les gens s’inscrivent au Défi pour soutenir la cause.»

«Le défi sert à mieux connaître et à mieux comprendre notre consommation d’alcool.»

– Jean-Michel Anctil, humoriste et acteur

Personnaliser le défi

Trois options s’offrent aux participants, soit l’or (28 jours complets sans alcool), l’argent (vendredis, samedis et dimanches seulement), ou le bronze (lundi au jeudi sans alcool). Le Défi peut se faire seul ou en groupe. «J’invite toutefois les citoyens de Québec à participer en groupe, poursuit l’homme qu’on devrait voir au petit écran sous peu dans l’émission District 31. On est plus motivé en groupe. Tous ensemble, on s’encourage et on se sent moins seul.» Le défi vise tout le monde, avec ou sans problème de consommation. «Personnellement, je n’ai pas de problème d’alcool, mais je l’ai fait pendant deux mois juste avant la pandémie en 2020, par plaisir. J’ai vu des bienfaits marqués sur mon sommeil et sur mon énergie.»

Le Défi peut d’ailleurs s’avérer une belle occasion de découvrir des produits québécois non alcoolisés, et des entreprises de café, de thé, de tisanes et autres boissons réconfortantes qu’il fait bon boire pendant la saison froide.

Qu’est-ce qu’une consommation abusive?

Selon l’Institut national de santé publique du Québec, la consommation abusive fait référence à une consommation de cinq verres ou plus chez les hommes et de quatre verres ou plus chez les femmes au moins une fois par mois. Pour la consommation jugée au-delà des limites à faible risque, il est question de plus de 15 verres chez les hommes et de plus de 10 verres chez les femmes de façon hebdomadaire. Les limites quotidiennes sont de plus de trois verres chez les hommes et de plus de deux verres chez les femmes. Une consommation quotidienne est aussi considérée au-delà de la limite. «C’est souvent une question d’habitude. Le défi sert justement à mieux connaître et mieux comprendre notre consommation», a-t-il conclu.

Plus de détails sur le site Internet www.defi28jours.com

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.