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Legault interpelé pour régler le conflit de travail en CPE

François Legault, premier ministre du Québec. Photo: Métro Média - Archives Josie Desmarais

POLITIQUE. L’intervention du premier ministre du Québec, François Legault, est réclamée pour régler le dossier du conflit de travail dans les Centres de la petite enfance (CPE). L’ultime demande provient d’une coalition formée par des syndicats, des associations de parents et des représentants des partis d’opposition.

En conférence de presse ce matin, Stéphanie Vachon, représentante secteur des CPE pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Valérie Grenon, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Sylvie Nelson, vice-présidente de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ), Geneviève Pagé, représentante de l’organisme Ma place au travail, Isabelle Boulé, représentante du mouvement Valorisons ma profession, Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de Famille, Manon Massé, coporte-parole du deuxième groupe d’opposition, et Véronique Hivon, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de Famille, ont uni leur voix dans une déclaration commune.

«Par cette déclaration, nous souhaitons démontrer au gouvernement qu’un consensus social existe à l’effet de faire un effort additionnel pour permettre un règlement satisfaisant pour le personnel en CPE. Nous avons au Québec un modèle de services éducatifs qui fait la fierté des Québécoises et des Québécois. Pour créer de nouvelles places afin de répondre aux besoins de tous les parents, ça prend des travailleuses et des travailleurs qui sont reconnus et valorisés par le gouvernement», ont affirmé les signataires de la déclaration.

Attente de reconnaissance

Après plus de 20 mois sans contrat de travail, les employés estiment qu’il est temps de régler la situation et de reconnaître leur travail à sa juste valeur. Alors que le réseau de la petite enfance manque cruellement de relève, les intervenantes sont épuisées et à bout de souffle. Les parents, eux, doivent composer avec des moyens de pression et sont excédés par la situation.

La conjoncture actuelle devrait appeler au dialogue, à la réconciliation et à la valorisation. Or, on assiste plutôt à la confrontation et à des attaques sur la place publique. «Le gouvernement brandit le spectre d’une loi spéciale plutôt que d’entamer une discussion constructive à la résolution du conflit. Nous estimons que M. Legault doit assumer son rôle de chef d’État et dénouer la crise au bénéfice des parents et du personnel du réseau de la petite enfance», font valoir les membres de la coalition.

Métro Média

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