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L’ex-conseiller Marcel Desroches exonéré de tout blâme éthique

L’ex-conseiller municipal de Saint-Augustin, Marcel Desroches, est blanchi de tout soupçon éthique par le tribunal administratif de la CMQ. Photo: gracieuseté

MUNICIPAL. Mis en examen pour de présumés manquements à l’éthique, Marcel Desroches vient d’être blanchi par la Commission municipale du Québec (CMQ). Aucun des reproches dénoncés par un adversaire politique n’a été retenu contre l’ex-conseiller municipal de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Rappelons que les neufs chefs d’accusation enquêtés par l’organisme supramunicipal concernaient des interventions de M. Desroches en assemblée publique au sujet de travaux projetés sur sa propre rue. C’est le conseiller municipal Yannick Lebrasseur qui avait porté plainte, présumant qu’il pouvait s’agir d’entorses au Code d’éthique et de déontologie des élus municipaux.

Les prises de position du représentant du district 1 des Côteaux, désormais retraité de la politique, se sont répétées à plusieurs reprises à l’automne 2020 et à l’hiver 2021. Elles visaient, selon ses prétentions, à informer le conseil municipal des doléances des résidents de la route Tessier. M. Desroches réclamait du même souffle une consultation publique afin de valider l’acceptabilité ou non des travaux d’excavation pour enfouir une ligne de transport électrique et l’ajout d’un trottoir sur le même côté de l’artère.

Intérêt public et non personnel

De l’avis de l’ancien élu, il ne faisait que prendre la défense des citoyens de son quartier en relayant leur mécontentement au conseil municipal. Une position louable aux yeux du juge administratif, Martin St-Laurent, qui estime légitimes les interventions de M. Desroches. Dans sa décision de le blanchir totalement, le magistrat souligne que la preuve démontre «qu’il a agi dans l’intérêt public et non par intérêt personnel».

«Conclure à un manquement pour de tels gestes, posés dans de pareilles circonstances, reviendrait à dénaturer le rôle d’un conseiller municipal.(…) Cela impliquerait qu’un élu doive être totalement désintéressé par chacun des dossiers qu’il porte au nom des citoyens. Ce qui, de l’avis du Tribunal, serait contraire aux enseignements de la Cour», tranche le juge dans l’énoncé de sa décision.

Demande d’excuses

Satisfait de la tournure des choses et, surtout, de la fin positive de cette saga éprouvante, le principal intéressé n’entend pas en rester là. «Depuis que Yannick Lebrasseur a fait sa plainte, il a vomi sur moi pas mal en me décrivant comme un homme à l’éthique douteuse, alors que le jugement n’était même pas encore rendu. À une prochaine assemblée du conseil, c’est certain que je vais aller lui demander des excuses», indique Marcel Desroches sur la page Facebook de Saint-Augustin aux citoyens, qui reprend un article paru dans le Journal de Québec.

Lire notre précédent article sur la citation de l’élu augustinois en déontologie.

Métro Média

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