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Des presbytères qui changent de vocation

Photo: Métro Média Perrine Gruson

Avec les changements d’habitudes dans la foi des catholiques et la réorganisation des services pastoraux, les presbytères sont voués à disparaître ou à changer de vocation. Métro Média en a recensé quelques-uns qui montrent que l’usage de ces édifices religieux doit être repensé.

Selon la tradition, un presbytère est le lieu de vie des prêtres et abrite l’habitation du curé. Il est aussi appelé maison curiale.

Le presbytère de Loretteville, actuellement en campagne de financement pour des rénovations majeures, n’a pour sa part pas perdu sa mission religieuse. «Évidemment, il y a un aspect patrimonial relié à ce presbytère. Les gens, même les laïcs, s’y sentent attachés. Pour les fidèles, c’est un lieu important qui n’a pas perdu sa vocation», mentionne le curé Mario Côté.

Presbytères laïcisés

D’autres bâtisses sous la juridiction de la Fabrique Saint-Ambroise-de-la-jeune-Lorette, ne subissent pas le même sort. C’est le cas du presbytère de l’église de Val-Bélair, que la Fabrique loue à la Maison de la Famille. «Pour l’organisme qui était situé à Loretteville, cela a été l’occasion de se rapprocher des jeunes familles. Ils vivent une explosion de leurs activités en ce moment», soutient M. Côté.

Le presbytère de Saint-André a quant à lui conservé une mission religieuse puisque sans héberger de prêtre, il reste tout de même un centre pastoral.

À L’Ancienne-Lorette, sous juridiction de la paroisse Notre-Dame-de-l’Annonciation dont s’occupe aussi le curé Côté, le presbytère a aussi changé de mission. Celui-ci est devenu depuis deux ans un point de services qui abrite des organismes communautaires.

Celui de Sainte-Monique-Les Saules, de la même paroisse, devrait être aussi loué ou vendu dans un avenir prochain. «Sa vocation va être discutée. On pourrait le louer ou le vendre», exprime le curé qui précise que ce presbytère n’a aucune valeur patrimoniale.

Le cas particulier du presbytère de Loretteville

«Tous les presbytères sont habituellement administratifs avec des résidences. Mais ici [à la paroisse Saint-Ambroise], nous avons changé et il s’agit uniquement d’un lieu d’hébergement pour les cinq prêtres de la paroisse. Ce modèle sans bureau, donc avec moins d’allées et venues, d’autres veulent l’imiter», fait valoir M. Côté. La centralisation du personnel et le rationnement des ressources expliquent ce choix en grande partie.

 

 

 

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