Des citoyens réclament davantage de sécurité sur la rue Saint-Félix

MUNICIPAL. Espérant des engagements électoraux, mais surtout des actions concrètes après le scrutin municipal, des citoyens ont manifesté pancartes en main à Cap-Rouge. La trentaine de participants à ce rassemblement spontané voulaient avant tout sensibiliser la ou le futur représentant du district aux enjeux de sécurité sur la rue Saint-Félix.

Selon eux, ce secteur résidentiel connaît un fort développement depuis 10 ans, avec l’ajout de tours à condos et à logements à l’ouest du territoire. Or, l’aménagement de la rue Saint-Félix, anciennement le chemin du Roy, n’a pas été revu malgré la densification du secteur et l’augmentation de la circulation routière. La fréquence des véhicules à certaines heures du jour et le non-respect des limites de vitesse en général seraient principalement déplorés.

«Les résidents ont de la difficulté à sortir de leur entrée et plusieurs incidents ont eu lieu entre automobilistes et cyclistes, dont une jeune fille qui a été frappée l’été dernier. En plus, les pistes cyclables ne respecteraient pas les normes du ministère des Transports. Enfin, aucun aménagement sur la rue Saint-Félix n’est disponible pour permettre aux enfants de traverser cette artère importante ou de marcher vers l’école», dénoncent les co-organisateurs Sophie G. Blanchet, Michel Gagnon et Mélanie Jacqmain.

Abaissement de vitesse rejeté

Malgré les plaintes et les démarches des citoyens de la rue Saint-Félix et des environs, la Ville de Québec ne peut donner suite aux demandes d’abaisser la vitesse. La raison évoquée est qu’il s’agit d’une artère secondaire (avec ligne jaune au centre) reliant la municipalité voisine de Saint-Augustin. Le problème, c’est que la limite fixée à 50km/h serait régulièrement dépassée. Des données compilées par la municipalité en 2019 établissaient même la vitesse moyenne à 68km/h.

C’est ce qui fait dire aux co-organisateurs du rassemblement citoyens qu’il importe «de trouver des solutions pour réduire la vitesse et accroître la sécurité». Ils s’attendent à «un suivi des élus de l’arrondissement et à des mesures de mitigation pour atténuer leurs irritants».

Métro Média