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Réponses des candidats au comité citoyen de Cap-Rouge

Candidats à l'élection municipale 2021 dans le district Cap-Rouge-Laurentien. Photo: gracieuseté

ÉLECTIONS. Voici les réponses compilées par le comité citoyen de Cap-Rouge aux questions soumises à chacun des candidats locaux au scrutin municipal. L’exercice a été mené de façon indépendante et non partisane pour éclairer les électeurs du district.

1- QUESTION PORTANT SUR LA MODIFICATION RÉGLEMENTAIRE DÉCOULANT DES PROJETS MIS DE L’AVANT PAR LE CGCR: Dans l’hypothèse où le Club de golf de Cap-Rouge (CGCR) maintient son intention de construire un immeuble résidentiel de plus de 15 mètres de hauteur (5 étages), hauteur autorisée par le règlement de zonage récréatif en vigueur, quelle serait votre position sur toute éventuelle demande de changement de zonage qui impliquerait une hausse de la hauteur au-delà de 15 mètres dans notre quartier résidentiel, composé uniquement d’unifamiliales de 9 mètres maximum (2 étages) en plus de l’ajout de l’usage habitation?

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : L’exemple du club de golf de Cap-Rouge témoigne du bienfondé de la présente Politique de consultations publiques qui amène les promoteurs à devoir discuter en amont avec les citoyens pour aller chercher un consensus social. Nous sommes en présence d’un terrain de golf qui, comme plusieurs terrains au Québec, doit se repositionner pour assurer sa pérennité. À ce jour, la proposition des propriétaires est de remplacer l’actuel chalet désuet par des unités d’habitation et de pérenniser l’espace vert. Ils souhaitent maintenir à long terme la vocation du club de golf en été et le ski de fond en hiver. Par ailleurs, il y a un groupe de citoyens qui ne soutiennent pas le projet qui est mis de l’avant. Nous souhaitons cependant qu’ils poursuivent le dialogue avec les promoteurs pour en arriver à un compromis viable pour tous. Rappelons que jusqu’ici, aucun projet n’a officiellement été déposé à la Ville. Si un projet venait à être déposé, il devrait nécessairement passer par un processus légal de modification de zonage incluant les étapes de participation publique qui lui sont associées. Équipe Marie-Josée Savard privilégie la poursuite de la concertation avec le milieu pour établir un consensus social sur un projet qui respectera à la fois nos objectifs de la Vision de l’habitation et la Vision de l’arbre et qui permettra de pérenniser cet espace vert important aux yeux des citoyens de Cap-Rouge. Nous ne pouvons-nous prononcer sur une hypothèse ou sur un projet présentement en révision. Si un projet venait à être déposé, il devrait nécessairement passer par un processus légal de modification de zonage incluant les étapes de participation publique qui lui sont associées. L’objectif reste de travailler à établir un consensus social sur un projet qui respectera à la fois nos objectifs de la Vision de l’habitation et la Vision de l’arbre et qui permettra de pérenniser cet espace vert important aux yeux des citoyens de Cap-Rouge.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Les nouveaux projets immobiliers au sein d’un quartier développé requièrent une acceptabilité sociale accrue. Je vais m’assurer que les promoteurs non seulement écoutent la voix des citoyens mais la prennent en compte au moment de l’élaboration de leurs projets. Au sujet du projet immobilier au golf de Cap-Rouge, je propose plutôt qu’un gros édifice de 10 étages y voit le jour et d’utiliser le secteur de l’entrée du terrain du golf pour y aménager un secteur de maison de ville qui s’harmoniserait mieux avec le voisinage.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : J’ai eu l’occasion à maintes reprises de m’entretenir avec les citoyens vivant aux abords du club de golf de Cap-Rouge au cours des dernières années. Ils craignent l’impact dévastateur qu’aurait un projet immobilier de grande envergure sur leur qualité de vie. Et pourtant, les bons projets immobiliers, élaborés dans le respect du règlement de zonage qui protège le quartier permettent de garantir la pérennité des activités commerciales. Oui au développement, pour autant qu’ils reçoivent l’aval des citoyens. Ces derniers méritent mieux.

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Nous sommes complètement fermé-es à l’idée de changer de zonage. Il faut davantage de logements sociaux et familiaux, pas davantage de tours à condos. L’acceptabilité sociale est absente, il y aurait une diminution considérable de la qualité de vie, une hausse du trafic, une perte d’espace vert. L’ensemble des arguments nous pousse à refuser cette éventualité, en plus de créer un précédent de changement de zonage dans le district.

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Nous prônons un développement harmonieux et responsable de la Ville. L’acceptabilité sociale est également très importante pour nous. Tout changement de zonage qui serait en contradiction avec les éléments précédemment mentionnés n’auraient pas lieu d’être à notre avis. Les règles de zonage ne servent pas à être contournées à outrance : elles sont présentes pour assurer un développement cohérent. Il peut y avoir des exceptions, certes, mais le développement harmonieux et responsable, ainsi que l’acceptabilité sociale, sont non négociables.

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : L’acceptabilité sociale d’un tel projet est une condition nécessaire à un changement de zonage.

2- SOUS FORME D’APPRÉCIATION EN LIEN AVEC LES PRISES DE POSITION DU COMITÉ, QUEL EST VOTRE NIVEAU D’APPUI? En mars dernier, le Comité citoyen exprimait son point de vue dans une lettre ouverte après plus d’un an de mobilisation contre le projet en hauteur du CGCR. Quel est votre niveau d’appui en regard des positions adoptées par le Comité citoyen sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le niveau d’appui le plus élevé?

A. Le secteur ne se prête pas à de la densification en hauteur. L’insertion d’une tour à condo à plusieurs étages ne pourrait en aucun cas s’intégrer au cadre bâti du quartier sans en affecter à jamais sa nature propre. VOTRE NIVEAU D’APPUI SUR UNE ÉCHELLE DE 1 À 10, 10 ÉTANT LE PLUS ÉLEVÉ :

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Aucune réponse

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Niveau d’appui : 8

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : D’abord, en tant que professeur en statistiques, je tiens à souligner qu’une échelle d’intervalle de type thermomètre ne doit pas contenir de « 0 » alors je félicite le comité pour sa connaissance des règles de création d’un questionnaire ! Cela signifie aussi qu’il n’y a pas de position mitoyenne, le score « 5 » renvoie à une position défavorable. Ce type de mesure est utile pour mesurer des attitudes et non des positions politiques où le compromis et la recherche de consensus priment pour atteindre des objectifs qui peuvent parfois paraître au départ contradictoire. Donc voici les attitudes de votre candidat QFF sur vos dimensions. Niveau d’appui : 10, c’est un secteur composé de résidence principalement unifamiliale d’au plus 2 étages.

B. Le règlement de zonage a été instauré pour protéger un quartier contre toute insertion disparate, un qualificatif qui s’associe sans contredit aux trois moutures présentées jusqu’ici dans un secteur composé uniquement de résidences unifamiliales d’un à deux étages. VOTRE NIVEAU D’APPUI SUR UNE ÉCHELLE DE 1 À 10, 10 ÉTANT LE PLUS ÉLEVÉ :

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Aucune réponse

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Niveau d’appui : 8

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Niveau d’appui : 10, c’est généralement l’objectif d’un règlement de zonage de consacrer l’usage de certaines fonctions et d’en assurer l’uniformité.

C. L’ajout d’un bâtiment en hauteur de 150 unités de condo présente des enjeux non seulement sur le plan de l’urbanisme, mais comporte également des impacts négatifs réels, tels que la baisse de la valeur mobilière des résidences avoisinantes, la perte d’intimité et d’ensoleillement, ainsi que l’augmentation de la circulation locale. VOTRE NIVEAU D’APPUI SUR UNE ÉCHELLE DE 1 À 10, 10 ÉTANT LE PLUS ÉLEVÉ :

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Aucune réponse

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Niveau d’appui : 9

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Niveau d’appui : 9

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Il me semble y avoir plusieurs dimensions dans cet énoncé. Perte de valeur mobilière : Niveau d’appui : 3, la finance comportementale montre qu’il n’y a pas toujours de rationalité univoque derrière ce marché dont la tendance est généralement à la hausse. Toutefois, le projet du CGCR pourrait avoir un effet sur le type d’acheteur. Mais c’est probablement l’incertitude qui règne actuellement sur le secteur qui peut avoir le plus d’effets négatifs sur la valeur des propriétés. Perte d’intimité : Niveau d’appui : 10, principalement pour les résidences directement adossées au projet. Perte d’ensoleillement : Niveau d’appui : Honnêtement, je ne saurais dire. Il s’agit d’une question technique qui se mesure bien en regard de chaque mouture du projet. La perte d’ensoleillement doit être prise en compte comme dimension de l’acceptabilité sociale du projet. Bien qu’il s’agisse d’une question technique, encore faut-il avoir confiance envers les résultats d’une étude qui répondrait à cet enjeu. Le rétablissement du lien de confiance repose probablement sur l’indépendance du mandat donné pour les études qui pourraient devoir être menées sur le projet. Augmentation de la circulation locale : Niveau d’appui : 10, le réseau est peut-être en mesure de prendre cette charge. Il s’agit d’un phénomène qui se modélise généralement plutôt bien, mais chose certaine l’augmentation du nombre de véhicules s’ajoute à l’augmentation récente dans le secteur suite au développement rapide à l’ouest de Saint-Augustin. Il n’y a rien dans le projet du CGCR qui améliore la situation existante. La Ville de Québec doit donc répondre à cet enjeu de la circulation et de la vitesse nonobstant le projet du CGCR.

D. Les résidents sont très conscients que d’autoriser un projet d’une telle hauteur et d’un tel gabarit créerait un précédent sur le plateau de Cap-Rouge, comme en témoignent les tours de 12 étages construites tout juste à l’ouest à Saint-Augustin-de-Desmaures. En effet, partout où une tour à condos a été construite, l’histoire nous a montré à maintes reprises que d’autres ont suivi. VOTRE NIVEAU D’APPUI SUR UNE ÉCHELLE DE 1 À 10, 10 ÉTANT LE PLUS ÉLEVÉ :

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Aucune réponse

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Niveau d’appui : 9

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Niveau d’appui : 10

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Niveau d’appui : 8

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Niveau d’appui : 10, par contre le récent moratoire sur le développement plus l’ouest à Saint-Augustin montre bien que la création d’un précédent repose sur la volonté politique i.e. des acteurs politiques qui se sentent ou non liés par des décisions passées. Il est vrai que l’expérience montre que le phénomène existe et l’usage des précédents est bien connu en théorie de la décision.

3- QUESTION PORTANT SUR LA VOCATION HIVERNALE DU TERRAIN DE GOLF ET DUE AU FAIT QUE L’ENTENTE ACTUELLE AVEC LE CGCR EST ÉCHUE – LE PARC HIVERNAL : Depuis 1975 la ville propose aux citoyens de Cap-Rouge et des autres quartiers un réseau de pistes de ski de fond, ce réseau ayant même ses ramifications au coeur du quartier résidentiel du Plateau grâce aux sentiers linéaires existants, et la popularité de cette activité ne se dément pas au fil des années.

A. L’entente avec le CGCR à ce sujet étant venue à échéance, êtes-vous favorable à son renouvellement et à en assurer la pérennité dans le temps avec une entente renouvelable à moyen et long terme?

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Je ne connais pas les détails de l’entente avec le CGCR, donc je ne peux parler de son renouvellement. Mais je suis en faveur d’actions qui peuvent assurer la pérennité du Golf l’été et d’activités sportives en hiver, à moyen et à long terme.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Oui à très long terme.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : J’y suis très favorable.

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Oui, nous croyons qu’il est primordial d’encourager la pratique d’activités sportives et de loisir au sein des quartiers de Québec. Les pistes de ski de fond sont un joyau de Cap-Rouge, encourageant par le fait même l’utilisation d’un transport actif.

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Nous sommes favorables à son renouvellement. Et tant qu’à le faire, aussi bien trouver la meilleure solution pour les deux parties pour que ce soit gagnant-gagnant pour tous. RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Oui, il s’agit du principal point de convergence entre les citoyennes et les citoyens et le CGCR. Assurer la pérennité du parc hivernal fait partie des conditions minimales pour faire émerger un consensus viable envers tout projet sur le site.

B. Pouvez-vous vous engager à analyser le potentiel d’un véritable Parc hivernal sur le terrain du golf, en soutenant financièrement le Club afin d’inclure les activités principales souhaitées par les Carougeois (ski, raquette, marche, glissade) ainsi que des mesures pour protéger les installations du golf ?

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Selon moi, l’analyse des experts et professionnels à l’emploi de la Ville est plus importante que la mienne. Mais toute entente proposée par le CGCR sera étudiée par les professionnels de la Ville.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : C’est officiel mais pour le ski de fond je crois qu’il est déjà financé.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Je m’y engage.

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Oui, tel que mentionné, l’accès à des infrastructures sportives pour les citoyen-nes est une priorité pour nous. Utiliser l’espace du terrain de golf inoccupé en hiver pour donner un accès de proximité à des sports hivernaux aux Carougeois-es nous semble être une excellente idée qu’il nous fera plaisir d’analyser.

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Si cette mesure est souhaitée par le milieu, nous ferons l’étude avec plaisir.

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Oui. Pour que l’acceptabilité sociale envers un projet puisse émerger, les citoyennes et les citoyens doivent pouvoir y voir concrètement des améliorations par rapport à la situation actuelle. Cette proposition va dans ce sens.

C. Si les activités de golf en venaient à cesser (fermeture, vente, autre), pouvez-vous vous engager à analyser sérieusement la perspective d’un rachat du terrain pour le préserver et en faire un grand parc public, conformément à la volonté exprimée par ses citoyens ?

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Je préfère me concentrer sur des solutions assurance la pérennité du terrain de Golf.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Surtout d’essayer de créer une coop qui pourrais gérer le terrais coop de citoyens et je suis sûr que cette coop réduirait passablement les coûts pour jouer sur ce terrain.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Je suis favorable à cette option.

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Nous nous engageons à analyser cette perspective dans le cas mentionné. Cela va dans la continuité de plusieurs de nos engagements actuels. Nous défendons la préservation des arbres et des milieux naturels face à toute nouvelle construction ou nouveau projet. Nous nous sommes aussi engagés à rénover ou aménager un parc dans chaque quartier à chaque année ainsi qu’à réduire la tarification des activités de loisirs, ce qui va de pair avec les idées de votre comité citoyen.

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Nous avons déjà pris des engagements similaires sur des projets précis ailleurs sur le territoire. Notre position est de toujours rester à l’affût de telles opportunités pour ne pas les rater.

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Nous n’en sommes pas là, mais il est évident que ce site est précieux et qu’il doit demeurer un espace vert peu importe la forme que cela peut prendre. En toute transparence, le rachat du terrain ne fait pas partie de nos engagements pour le prochain mandat. Par contre, nous souhaitons que l’avenir du golf soit connu bien avant la fin de notre mandat. Nous prendrons acte de la situation le moment venu. La poursuite des activités du golf est pour le moment privilégiée.

4- QUESTION SUR L’AVENIR DU TERRAIN DE GOLF – PRÉFÉRENCE QUANT À L’AVENIR DU TERRAIN DE GOLF DE CAP-ROUGE: À deux reprises la Ville de Québec a tenu des ateliers d’échange sur le projet immobilier du CGCR (4 novembre 2020 – 12/14 étages et le 4 février 2021- 10 étages) et les dernières déclarations du président du CGCR au journal L’Appel du 21 avril 2021 sont à l’effet de maintenir cette intention de construire un bâtiment en hauteur pour 150 unités de condo de luxe.
Dans ce contexte, comme candidat.e au poste de conseiller ou conseillère municipale dans le district de Cap-Rouge-Laurentien, à laquelle des options suivantes seriez-vous le plus favorable pour l’avenir du terrain de golf de Cap-Rouge ?
A. Préserver le terrain de golf comme espace vert tel qu’il est actuellement ainsi que son zonage récréatif (37001Ra)
B. Permettre une construction pour un usage résidentiel sur une partie limitée du terrain de golf d’une hauteur respectant celle du zonage actuellement récréatif soit 15 mètres maximum et sans compromettre l’opération actuelle du terrain de golf
C. Appuyer le CGCR et le promoteur Groupe Tanguay, dans son intention de construire un immeuble résidentiel de 150 unités de condo de 10 étages pour un maximum de 30 mètres de hauteur avec l’engagement d’accorder une servitude de conservation
D. Autre option

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Ma préférence importe peu, mais je suis favorable à explorer toutes les solutions pouvant assurer la pérennité du club de golf, cet espace vert important aux yeux des citoyens de Cap-Rouge.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Option B – Projet Golf de Cap-Rouge : Je propose plutôt qu’un gros édifice de 10 étages y voit le jour et d’utiliser le secteur de l’entrée du terrain du golf pour y aménager un secteur de maison de ville qui s’harmoniserait mieux avec le voisinage.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Option B RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Option A

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Nous avons toujours prôné le respect des règlements de zonage et des milieux établis. La réponse B nous semble tout à fait indiquée avec ce que nous avons défendu au conseil municipal depuis 4 ans. Oui au développement, mais de façon ordonnée, harmonieuse et en respect des règles. Si on développe sur cette portion du terrain de golf, il faut présenter un projet qui rencontre l’acceptabilité sociale.

RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : L’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous pour l’option C. Tant que ce critère n’est pas respecté, c’est l’option A qui demeure. À notre avis, le lien de confiance est actuellement brisé entre le comité de citoyen et la Ville de Québec. Si un projet doit voir le jour, le processus doit repartir sur de nouveaux fondements ET s’inscrire dans une vision plus large du secteur. J’ai d’ailleurs constaté d’autres enjeux qui pourraient trouver une réponse intéressante si on se donnait la peine de réfléchir plus largement ce secteur. Les citoyennes et les citoyens doivent y voir concrètement des améliorations et y détenir une participation plus active. Je m’excuse pour la longue réponse, mais à mon sens la nouvelle politique de participation publique de la Ville de Québec est trop calquée sur le modèle de la loi sur l’aménagement et l’urbanisme et reprend l’essentiel de ses défauts. Je prioriserai une nouvelle approche, par exemple les laboratoires d’innovation.

5- QUESTION SUR LA PROMESSE DU CGCR D’ACCORDER UNE SERVITUDE DE CONSERVATION PERPÉTUELLE – GARANTIE ASSOCIÉE À LA PROMESSE DE SERVITUDE: La réalisation du projet immobilier du CGCR et de son promoteur le Groupe Tanguay fait l’objet d’une promesse de servitude de conservation de l’espace vert perpétuelle qui serait « établie dès que la réglementation municipale aura été modifiée et les permis obtenus, elle entrera en vigueur, le cas échéant, suite à la cessation des opérations de golf. » selon la présentation faite par le CGCR le 4 février 2021. Êtes-vous favorable au fait que les parties concernées (Ville de Québec – citoyens – Club de golf) obtiennent et consentent au libellé de la servitude avant que le changement de zonage s’effectue?

RÉPONSE LOUIS MARTIN – ÉQUIPE MARIE-JOSÉE SAVARD : Obtenir le consensus social sur un projet, et ses solutions connexes, est crucial. Mais je crois très difficile d’obtenir l’unanimité de tous les citoyens concernés. Si une servitude de conservation de l’espace vert permet de pérenniser celui-ci, je crois que la majorité des citoyens en sont gagnants.

RÉPONSE PHILIPPE MOUSSETTE – INDÉPENDANT : Il devrait avoir des garanties avant le changement de zonage mais en fait il ne devrait en aucun cas avoir changement de zonage puisque le terrain doit rester comme il est à l’exception de l’entrée du terrain ou il y a possibilité d’installé quelque maison de villes.

RÉPONSE JEAN-ÉRIC FIORITO – DÉMOCRATIE QUÉBEC : Il est nettement préférable que tous les aspects du dossier, incluant ceux entourant la servitude soient établis et connus de tous avant tout changement de zonage.

RÉPONSE ANDRÉE-ANNE CÔTÉ-JINCHEREAU – TRANSITION-QUÉBEC : Il est essentiel pour nous que le golf puisse être préservé en espace vert. Nous prendrons donc le temps de nous pencher sur cette promesse de servitude avec les avocats de la Ville une fois élu-es afin de s’assurer que ce soit le cas et que la population ait son mot à dire. Cependant, nous avons une incertitude face aux dérives possibles de cette exception.

RÉPONSE ÉRIC LESSARD – QUÉBEC 21 : Il est évident que toutes les parties concernées doivent sortir gagnants de cette situation. Donc, oui, nous y sommes favorables. RÉPONSE JÉRÔME COUTURE – QUÉBEC FORTE ET FIÈRE : Le lien de confiance est actuellement brisé entre la Ville de Québec et le comité de citoyen. Pour rétablir les ponts, cette idée de rédiger collectivement le libellé de la servitude est forte intéressante. Je l’appui sans réserve.

(Source: comité citoyen / projet Golf de Cap-Rouge)

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