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À l’abri des épreuves avec son fils

Louis-Dave Drolet-Lachance se sent bien accueilli et accompagné à la Maison Oxygène. (Photo Métro Média – Perrine Gruson) Photo:

TÉMOIGNAGE. Louis-Dave Drolet-Lachance, 33 ans, bénéficie actuellement de l’hébergement offert par la Maison Oxygène avec son fils Louis-Kaël qui n’a même pas deux ans. Après de nombreuses épreuves, le papa qui a la garde de son fils le trois quart du temps, espère reprendre son air pour offrir un avenir meilleur à son petit garçon.

Louis-Dave Drolet-Lachance connaît les difficultés de la vie. Sa mère ayant des problèmes de consommation et de santé mentale, il était régulièrement laissé à lui-même alors qu’il n’avait pas 8 ans. Placé en famille d’accueil par sa mère avec son petit frère alors qu’il n’était qu’un enfant, il s’est fait abuser sexuellement. Plus tard, le jeune a eu des problèmes avec la justice, il a aussi vécu dans la rue. «C’est un cercle vicieux, le mensonge, le vol, l’hypocrisie, la consommation, la rue… Mais je m’en suis sorti même bien avant d’avoir mon enfant», fait-il valoir.

Après sa séparation actuelle, l’incendie de son bloc dans lequel il a tout perdu et la perte de son emploi, le père a voulu se recentrer.

Actuellement en conflit conjugal, son ex-conjointe ayant des problèmes de santé mentale et avec la justice, le papa a la garde de son fils les trois quarts du temps tandis que son ex-conjointe l’a le reste du temps. «Je l’aime, mais on est incompatibles», indique l’homme qui confie avoir fait beaucoup pour l’aider. «Je veux que mon enfant ait sa mère, je n’ai jamais eu la mienne», déplore celui qui reconnaît reproduire le même schéma parental que dans son enfance avec une maman aux prises avec de lourds problèmes.

De la stabilité

Ce qui transparaît chez Louis-Dave, c’est tout l’amour qu’il porte à son fils et tout le bien qu’il lui veut. «Je veux lui donner de la stabilité, je veux qu’il soit heureux. Je me recentre sur moi, je veux rétablir une routine avec Louis-Kaël», avoue le papa qui vient de se trouver une place dans une habitation à loyer modéré pour décembre. «Je veux montrer aux papas qu’ils sont capables, je veux lancer un message de positivisme. On a des ressources à Québec, il faut les utiliser», affirme celui qui s’est fait tatouer un phénix en signe de résilience.

La plus grande fierté de Louis-Dave est son fils. Il est motivé et compte donner le meilleur à son garçon, notamment en passant par une présence paternelle indéfectible.

À lire également: Une ressource d’hébergement pour les papas et leurs enfants

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