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Samuel Bélanger danse avec les meilleurs à Los Angeles

ART. Il y a de ces voyages qui marquent, parce que les souvenirs qui y sont rattachés ont une profondeur indescriptible qu’il faut vivre pour comprendre. Samuel Bélanger, professeur de danse au Studio Party Time, revient d’un séjour de deux semaines à Los Angeles où il a pu exprimer son talent devant les plus grands chorégraphes du monde.

Par Mona Lechasseur

Samuel Bélanger en compagnie de Rhapsody James, artiste de renommée internationale.

(Photo gracieuseté)

Pour être choisi dans le prestigieux groupe des seize danseurs qui prenaient part au Monsters Show les 28 et 29 juillet derniers, le danseur résident de Neufchâtel a dû d’abord se démarquer dans l’une des 15 conventions américaines rassemblant chacune 400 danseurs.

Ayant été retenu parmi les milliers de participants, M. Bélanger s’est retrouvé quelques semaines plus tard dans la cour des grands, pratiquant avec les chorégraphes de Beyoncé, Justin Bieber, Nicki Minag, pour ne nommer qu’eux. Il a présenté deux spectacles avec son groupe. «Cet évènement regroupe la communauté de danse aux États-Unis, explique M. Bélanger. Des agences viennent recruter des talents. Des chorégraphes viennent aussi s’inspirer. C’est LE show!»

Ce qui fait la différence

Pour un mimine pourcentage de chance, il y a assurément une forte part de persévérance et de détermination. Des artistes assez talentueux pour s’envoler à l’international et partager la scène avec les plus grands, il s’en fait peu. Ça prend quoi de plus? «Oui il y a l’effort, mais j’ai toujours trouvé important de garder mon propre style et de rester authentique, poursuit-t-il. Il y a tellement de danseurs qu’il est difficile de se démarquer. Garder mon style et l’exploiter à son plein potentiel a été ma propre recette.»

Samuel Bélanger compte aller assister des chorégraphes américains au cours des prochains mois.

(Photo gracieuseté)

Un enrichissement autant personnel que professionnel

Le sourire plaqué aux lèvres, la tête encore dans les nuages mais les pieds bien ancrés sur la terre, le danseur de 23 ans revient au pays satisfait de sa performance et de ses rencontres.

Sur le plan professionnel, il garde en tête l’importance de s’adapter. «J’ai vite compris que chaque chorégraphe avait sa manière de travailler. Il faut s’ajuster constamment», révèle M. Bélanger. Sur le plan humain, le danseur s’est retrouvé seul avec lui-même, loin de ses proches pour la première fois. Il a trouvé soutien et plaisir avec les autres danseurs, créant tous ensemble une synergie autant sur scène qu’à l’extérieur.

Un nom à bâtir

Entre ses études en rédaction à l’Université Laval, M. Bélanger compte suivre des formations de danse à l’extérieur pour continuer de s’améliorer. Sa présence au Monsters Show lui permettra d’aller assister les chorégraphes durant les prochaines conventions. Il pourra ainsi continuer de créer des contacts à l’international.

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